[font=helvetica, sans-serif]Avril 2020 [/font]
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[font=helvetica, sans-serif]Quelques indés en début de mois, puis deux gros AAA que j'attendais et qui sont sortis ce mois-ci, dont l'excellentissime remake de Final Fantasy VII.[/font]
Injection π23 'No Name, No Number' [font=helvetica, sans-serif]-[/font]
[font=helvetica, sans-serif]Survival horror s'inspirant très fortement du premier Silent Hill et qui se déroule dans un village paumé de Malaga, en Espagne, justement le pays où le jeu a été développé. Franchement, pour ceux qui ont adoré la série horrifique de Konami, c'est une bonne pioche, pour peu évidemment qu'on comprenne l'anglais et l'espagnol en sous-titres, le jeu étant doublé uniquement dans la langue hispanique. Nonobstant sa faiblesse graphique et quelques bugs çà et là, il remplit le cahier des charges et offre une étonnante durée de vie en terme de rejouabilité pour le genre. [/font]
[font=helvetica, sans-serif]Layers of Fear 2 - [/font]
[font=helvetica, sans-serif]Suite du premier opus dans le sens des mécaniques et de l'ambiance mais avec une tout autre histoire, ce deuxième opus m'a bien plu avec sa thémathique ancrée dans le cinéma, à bord d'un bateau de croisière avec une bonne dimension horreur psychologique. Un peu plus facile que le premier pour débloquer les fins et un brin moins marquant à mes yeux, il n'en demeure pas moins un très bon titre dans son genre. [/font]
[font=helvetica, sans-serif]Close to the Sun - [/font]
Troisième survival horror de ce mois, celui-ci s'inspire de Bioshock pour ses environnements, et de Outlast pour la survie de l'héroïne qui doit fuir constamment les ennemis et survivre aux différents pièges mortels. Plutôt sympathique malgré quelques défauts de courses-poursuites et une durée de vie relativement courte.
Après les indés, on passe maintenant aux AAA :
Resident Evil 3 Remake -
Dernier survival du mois, c'était l'un des jeux que j'attendais. Et s'il est vrai que certaines parties du jeu original ont été tronquées pour être modifiées au niveau du cheminement et de nouvelles zones, l'expérience n'en reste pas moins plaisante et surprenante, car ça ne m'a pas gêné moi contrairement à bon nombre. Très rejouable en mode speedrun et en terme de challenge de difficulté, ce RE3 a de quoi de donner des sueurs froides. J'ai bien aimé les nouvelles mutations du Nemesis, et surtout l'esquive (améliorée) qui est tellement jouissive une fois maîtrisée pour donner un gameplay action aux petits oignons tout en préservant l'ambiance survival horror. Énigmes presque inexistantes, c'est le plus gros bémol pour moi, mais je trouve après que ça fait le taf sans être parfait, et d'ailleurs il se complète idéalement avec le remake du 2 au niveau du cheminement. Après, personnellement, je préfère quand même l'original.
Final Fantasy VII Remake -
Aaah... Le voici, le voilà ! Le meilleur pour la fin. Fallait bien que je fasse un RPG dans le lot, et pas des moindres ! Je l'attendais également dans une certaine mesure.
Le remake de FF7 s'est révélé être pour moi une excellente surprise. D'une part, parce qu'à un moment je ne m'attendais plus trop au jeu du siècle (ou plutôt de l'année, car il est justement devenu mon jeu de l'année après l'avoir fini une première fois) à cause de certaines petites craintes. Et d'autre part, parce que ce remake a su approfondir ses personnages avec une mise en scène irréprochable, et ainsi offrir un plaisir indicible grâce à son système de combat alliant habilement action temps réel et tour par tour (certainement la plus grande qualité du jeu). C'est tellement jouissif à jouer ! Je me suis régalé. Je ne pensais pas que c'était aussi prenant. Le fond de l'histoire reste le même, mais bien sûr il y a quelques nouveautés et libertés pouvant augurer des situations inédites pour la suite, mais encore une fois sans dénaturer le canevas scénaristique. J'ai adoré les musiques reprises, et les graphismes sont magnifiques (surtout les personnages et les environnements de nuit, ou encore des lieux comme le Wall Market et la Tour Shinra). Hormis quelques textures baveuses dont il est difficile de faire abstraction et de certaines longueurs étoffant à la fois le lore mais faisant aussi office de remplissage, tout est parfait et le reste fait oublier bien vite les défauts.
La grosse surprise de l'année, c'est exactement comme ça que je pourrais le définir en quelques mots. Il y a de la nostalgie et du fan-service, mais c'est intelligemment amené, et c'est ça qui est bon. Vivement la suite !!!