Bien d'accord avec le pavé de Dandy. Et bizarrement, il partait en prenant un chemin différent de ce que j'avais cité plus haut. Pour autant, donc, le jv propose certes un large choix, de nombreux jeux en tout genre, et à moindre coût. Tout cela n'enlève rien, selon moi, au fait que cette joyeuse démocratisation a tiré l'industrie vers le bas, en terme de qualité du marché.
Du côté du consommateur, on se retrouve vite blasé, et on est atteint du syndrome du zappeur. Moi même, j'en ai fait l'expérience avec plusieurs jeux pour lesquels je n'ai accordé que quelques heures, voir quelques minutes. Jamais je n'aurai fait ça avant, voulant à tout prix rentabiliser mon investissement, ou bien mon temps de jeu.
On a aussi plus de choix et moins de temps pour jouer, d'ou la nécessité de trouver quelque chose de bien immédiatement. Je ne vais pas m'étendre sur tous les réseaux sociaux, smartphones et autres, qui se rajoutent aux loisirs que l'on avait pas avant, et qui sont tout autant chronophages.
Du côté des éditeurs, c'est la course au plus ingénieux, certes, mais aussi et surtout au plus rentable. Combien de Mario de Pokemon, de suites de séries à n'en plus finir...Alors je ne dis pas que c'est de l'argent facile, car après tout, il y a des gens qui bossent sur ces jeux et qui gagnent leur vie avec. Mais la prise de risque est de moins en moins pardonnée, et on se retrouve donc avec un zonage des gamers en fonction des goûts et des couleurs. (sans compter les versions à 2 € sur mobiles...(coucou Gameloft).
Je suis vraiment pour une prise de risque des éditeurs, qui mettent en avant des concepts et des aventures ludiques proposant un plaisir de jeu renouvelé.Après, ça plaît ou ça plaît pas, mais que dire des Portal, Nier, Uncharted, Demon Soul, Odin Sphere, et autres ovnis qui s'en tirent de part leur narration ou concept totalement innovant ou remis au goût du jour ?
Ce sont ces jeux qui peuvent tirer l'industrie du JV vers le haut, mais souvent, le publique boude ces "ovnis" en préfèrent de "l'acquis de confiance". (Call Of par exemple pour le plus connus).
Enfin, je finirai sur ce côté du gamer non concerné. On ne joue plus pour jouer, mais pour ne pas rien faire. un peu comme on mange pour vivre, et puis tant pis si on bouffe la même chose que la veille.
Le jeu tant à se désolidariser du joueur en proposant désormais moultes interfaces (Kinect, PS Move, Réseau, Interfaces Tv.............), et finalement, s'imbrique dans la vie courante.
Avant, la rupture entre le joueur et la réalité était nette, maintenant, le tout est mélangé, et la saveur du jeu s'en retrouve bien aigre.
Un peu comme un pot au feu servi avec de l'eau et un fondant au chocolat par dessus.
Et concernant Microsoft, je préfère désormais les ignorer, parce qu’après tout, l'ignorance est le plus blessant des silences.