<blockquote class="ipsBlockquote" data-author="cKei" data-cid="509292" data-time="1543308916">
... c'est juste que si on te donne pile ce que tu attends tu ne prends pas ton pied. A contrario si tu essaye de te jouer le jeu qu'on te vend, même sans être pile ton délire, au moins tu seras surpris et tu te mettras en danger, tu peux même découvrir des trucs.
C'est une vision poétique du jeu vidéô basée sur la recherche de la perle rare. Au final quel est ton taux de satisfaction ces 10 dernières années ? Quel est le ratio de jeux que tu kiffes ? 1 sur 10 ?
Perso ce qui m'intéresse c'est une règle sur un fonctionnement générale et non sur les exceptions ...
</blockquote>
Communément, on appelle ça la curiosité.
<blockquote class="ipsBlockquote" data-author="Bao" data-cid="509271" data-time="1543261037">
... aux chiottes le partage de la vision d'un développeur au profit de quelque chose uniquement la pour servir le joueur.
Là je suis un peu étonné... le jeu vidéo est d'abord une industrie comme le cinéma et doit répondre aux souhaits des consommateurs. Ensuite il y a l'exception assimilable à de l'art ou parfois de l'artisanat et à qui on peut pardonner beaucoup ... Il faut arrêter de mettre les devs sur un piédestal et les prendre pour des artistes qui ont une vision...
Le minimum que j'attends d'un jeu c'est qu'il soit jouable et ludique... un cuphead qui te tue en 30 secondes donne l'impression de s'être fait volé... zéro au niveau 'customer satisfaction'</blockquote>
Oui, mais non. Tout est consumérisme, mais c'est pas pour autant qu'il a une obligation d'une partie vers l'autre. Un film, un bouquin, une BD ou un jeu-vidéo, c'est un contrat que tu passes avec un créateur avec d'un côté ce qu'il offre et de l'autre ce que tu attends. C'est pas à sens unique et ça demande réflexion de la part des deux parties avant de s'engager. Cf. le post de Faizon juste au dessus. Libre à toi de voir les développeurs de cette manière, mais c'est justement cette pluralité qui permet d'avoir une si grande diversité dans le paysage vidéoludique aujourd'hui, notamment via les jeux indépendants. Si on parle encore de Undertale, des Souls et de Cuphead aujourd'hui et qu'on en parlera encore dans quelques années, c'est justement car ce sont des jeux qui portent un "caractère", à l'inverse d'un Shadow of the Tomb Raider balayé deux semaines après sa sortie par un autre AAA avec la même formule.