Le dernier loup-garou, de Glen Duncan.
Avec Le Dernier Loup-Garou, Glen Duncan renouvelle agréablement les récits de loup-garous sans pour autant tomber dans la médiocrité qui ont pourri ce mythe ces dernières années à travers la pléthore d'oeuvres de bit-lit directement inspiré de La saga du Désir interdit, de Stephenie Meyer. Le loup-garou de Glenn Duncan est un mangeur d'homme, un vrai. Il ne se transforme qu'à la pleine lune et apparaît dans son apparence la plus traditionnelle. Celle d'un être mi-homme, mi-loup incapable de résister à la faim qui s'empare de lui après sa transformation sous peine de le payer cash. Et ses repas sont décrits de manière plus que brute par l'auteur pour bien nous le faire comprendre ( et les parties de jambes en l'air du personnage principal n'échappent pas non plus à ce genre de descriptions). Mais le lycanthrope est aussi un homme la plupart du temps et un peu à la manière d'Anne Rice avec ses célèbres Chroniques de Vampires, Duncan s'attache à développer cet aspect du personnage. En l'occurrence, Jake Marlowe, un dernier loup-garou suicidaire et désabusé qui attend tranquillement la mort que lui propose les chasseurs de l'OMPPO, dont la monstruosité n'a pas forcément grand chose à envier à la bête qu'ils traquent.
Sexy, brutal, débauché et humain, le lycanthrope de Glen Duncan manque cependant de se hisser comme la référence absolue du genre à cause d'une deuxième partie dans lequel l'état d'esprit de Jake change un peu trop facilement dés sa rencontre avec Tallulah qui vient conclure l'histoire de manière bien trop prévisible et vient affaiblir un personnage qui jusque là évitait la plupart des clichés made in Hollywood. Dommage, mais on n'oubliera pas non plus tout ce que le roman tente et réussit. Car malgré tout, Le dernier loup-garou est un livre marquant dont la suite sera forcément attendue, comme sa future adaptation cinématographique (Ridley Scott ayant obtenu les droits pour cela).
Angemort, de Sire Cédric.
Encore un roman à ne pas mettre dans n'importe quelle main. A l'instar de Dans les veines, de Morgane Caussarieu ou des Ames perdues, de Poppy Z. Brite, ce premier roman de Sire Cédric brille par sa facilité à raconter une histoire simple de manière complètement malsaine et ultra référencée. Une histoire qui n'est pas à prendre au premier degré, mais dont la violence physique et psychologique en dégoutera beaucoup.
Contes des vampires
Court recueil de nouvelles compilant trois vieux récits de vampires du XIX ème siècle. Les deux premiers sont très connus puisqu'il s'agit du Vampire de Polidori et de La Morte Amoureuse, de Théophile Gautier. Toute deux sont très agréable à lire et la fin de la nouvelle de Polidori était même plutôt une bonne surprise par rapport aux habitudes du siècle par rapport à ce genre de récit. La dernière, Le Mari Vampire, est moins connue mais plutôt originale par rapport au vampire qui y est décrit, très différent par sa nature.
Et là, je suis sur Le Don du loup, d'Anne Rice. Presque 200 pages et je ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant, et j'ai même un peu de mal avec son homme-loup. Ce n'est pas inintéressant, mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais pour l'instant et on est très loin d'un Entretien avec Vampire ou d'un Lestat le Vampire en terme de qualité.