J'ai fini hier soir le deuxième tome du Sorceleur de Andrzei Sapkowski.
Ayant bien apprécié les aventures de Geralt dans les jeux de CD Projekt Red, j'étais curieux de lire les bouquins. Et finalement ça a été dur. Très dur même.
D'abord, le fait d'utiliser un format proche du recueil de nouvelles ne m'a pas du tout dérangé (au contraire j'ai très apprécié certains recueils de nouvelles comme Le livre d'or de la SF de Roger Zelasny - apparemment renommé Le Maître des rèves dans les nouvelles éditions, à confirmer, je n'ai que la vieille édition - ou encore les recueils de Frank Herbert comme Champ Mental, Les Prêtres du Psi ou Le Prophète des sables), même si pour le Sorceleur, ça reste une intrigue globale.
Il y a pas mal de bonnes idées, la gestion de la mythologie est intéressante et sort un peu des clichés habituels. L'ambiance pesante et les tragédies sont très agréables.
Par contre... Je ne sais pas si c'est la traduction ou l'auteur lui-même... Mais alors le style... Oulah... J'avoue n'avoir avancé que parce que j'aimais les jeux et par curiosité. Parce que sinon, s'il n'y avait rien qui me retenait, ça aurait été limite à la poubelle ou alors à garder dans la bibliothèque pour me mettre en garde qu'on peut toujours tomber sur un mauvais livre. J'ai vraiment trouvé le style pauvre et manquant de piquant. Les descriptions sont très plates bien que le fond soit stimulant.
En définitive, une très grosse déception, et je ne suis pas spécialement motivé pour lire les deux suivants en ce moment, même si l'histoire de Ciri et de Yennefer reste à approfondir.
Je préfère entamer La Guerrière Oubliée de Mary Gentle (premier tome du Cycle de Cendre), et là au contraire, l'histoire s'annonce passionnante et la forme suit totalement.