je vient pour relancer le sujet de la litterature jap car l a il s esoufflait un peu.
Alors je vous fais par de ma recente decouverte, Yukio Mishima (Haraoka Kimitake de son vrai nom), l'un des auteurs japonais les plus reconnus.
En effet, outre le romen, Mishima s'adonne avec autant d'aise qu'il le veut a la reflexion philosophique, a la traduction d oauvres en japonais (a partir de l anglais), a la mise en scene de theatre, l ecriture de theatre etc...
Tandis qu il se soumet lui meme a un entrainement physique rigoureux par lequel il cheche a retrouver la sensation pure, non corrodee de mots, il developpe une pensee qui peut sembler rude au premier abord, du moins si l on s arete a la surface. Par exemple, il considere que le physique est le reflet de l ame, et que donc par voie de consequence une decheance physique est le signe d une decheance morale (comme un ventre proeminant par exemple). Mais la ou il ne faut pas se tromper c est qu il pose cela comme une condition necessaire mais non suffisante. Ainsi la qualite morale peu apporter des signes physiques mais la deductuion inverse est fausse, Mishima dit avoir rencontre de parfaits contre exemples a sa theorie.
D autre part sa recherche le mene dans la comparaison du corps et de l esprit qu il estime fondamentalement semblables. En effet, les contraires pousses a l extreme n en viennent t ils pas a se ressembler ? C est ainsi qu il explique comment il a tente de reconcillier les deux concepts en procedant a un efusion totale qu il pense trouver dansl effort physique et la profession militaire (il ne l est pas reste longtemp militaire !)
Bon, une explication complete serait beaucoup trop longue, j essaierais de m y atteler une autre fois (si j ai pas la flemme), alors je vous laisse decouvrir le personnage ainsi que son testament spirituel duquel je tire ces informations : "le soleil et l acier".
Sachez cependant que son oeuvre est teintee d une tendance a lautodestruction (comme dans le pavillon d or ou un moine d un temple magnifique finit par devenir fou devant tant de beaute et devient incendiaire) et d une reflexion incessante sur la recherche de l identite et de l existence (comment faire pour exister, en s universalisant, pour mishima, ce theme l obsede, celui de trouver lui meme chez les autres, de ne plus etre different). Raisonement qui le mena en 1970 au suicide rituel en public par le seppuku (!). L affaire fis grand bruit en occident car reveillant le stereotype du kamikaze (que mishima admire beaucoup d ailleurs, mais pas pour leur action "politique" mais par l amour du "tragique").
Voila, bonne lecture !!