Y a sans doute un effet de mode effectivement, comme l'appropriation fréquente de concepts psychologiques voire psychanalytiques ou philosophiques dans ce type de jeux, qu'on retrouve assez exacerbée dans Xenogears en particulier (quoique très éparse au final, beaucoup plus que dans Xenosaga ou les idées philosophiques sont carrément des pans entiers du synopsis).
[spoiler] Nietzsche, Freud (Id -> ça), Lacan... pour Gears[/spoiler]
mais également à des niveaux de lecture plus évidents dans des jeux plus récents comme NieR (la théorie psychologique du gestaltisme) et même un certain Final Fantasy XIII (à coups de Paradigm Shift qui paraissent tout droit sortis d'un bouquin d'épistémologie). Et là aussi, c'est parfois plus un patchwork qu'un tout cohérent, avec +/- de finesse et de rigueur, notamment dans ce cas précis. Le dernier projet de Cavia, Catacombs, (annulé) partait également dans cette direction, avec un énorme trip sur CG Jung (cf articles sur le net à ce sujet).
Même combat pour Evangelion effectivement.
Takahashi aime de toutes manières caser une partie de sa culture dans ses oeuvres, en témoigne le titre original de Xenoblade, Monado, qui en avait fait sourire plus d'un à l'époque, à raison. Après, est-ce qu'il a délibérément choisi des choses qui l'ont marqué personnellement (2001, l'odyssée de l'espace?), ou plutôt des thématiques "à la mode", un peu des deux? ...
J'ai trouvé qu'il y avait une réelle maturation de la chose entre Xenogears et Xenosaga justement, où comme je le dis un peu plus haut, on évite les simples références pour réellement inclure des théories célèbres dans l'évolution du scénario etc.
En tous cas je passerai voir l'article sur Xenogears, en bon fan je ne peux décemment manquer un dossier du style ^^