Eh beh... restrictive, la définition du Robert. :huh: Si je devais me baser sur elle, cela rendrait incompréhensibles une bonne part des textes polémiques médiévaux. Je préfère largement celle, plus ouverte, du Larousse.
Pour la "différence de logique", désolé, j'ai pas beaucoup de temps (je dois aller bosser). Pour faire court et simple, disons que le rapport à la réalité n'est pas le même que le nôtre, mais que, si l'on accepte les principes de base de ce rapport à la réalité, la logique médiévale paraît cohérente. Maintenant, pour accepter ces bases, il faut accepter une (ou plusieurs) lecture(s) assez restrictive(s) des deux Testaments et des écrits vétéro-testamentaires (celles de l'Eglise romaine). Et c'était le cas d'Albert le Grand, Hildegarde de Bingen...
Bien entendu, ce type de lecture a connu des resistances (mais pas nécessairement au niveau "scientifique", au sens médiéval du terme), les plus abouties s'effectuant durant la Renaissance (et cela correspond à peu près chronologiquement parlant aux travaux de Gesner, Copernic, Bruno...).
Note toutefois que je ne parle que de l'Occident chrétien. La situation dans l'Orient Romain (ouais, j'aime pas le mot "byzantin") paraït globalement assez différente, tout comme dans le monde islamique.
ça aurait changé quelque chose si elles n'étaient pas croyantes ?
Pour ce dont il est question... j'en doute. Mais l'influence est tout de même présente; une influence peut très bien n'avoir que des conséquences négligeables. Tu vas me dire alors que ça ne sert à rien de dire ça, mais il n'empêche que cela semble tout de même juste, même si cela n'apporte rien (sauf pour les philosophes et les amateurs de prises de tête en tous genre).