Ah d'ailleurs, 3 minis review de jeux terminés récemment :
One Piece : Pirate Warriors 2 (fini hier, uniquement le scénario principal et quelques épisodes partenaires. Je n'ai pas débloqué les deux derniers Bonus) (8/10) :
[spoiler]
Après avoir parcouru en long et en large Hyrule Warriors (Cross-Over Zelda/Musou), je me devais de tenter l’aventure sur une saga que j’apprécie tout autant : One Piece, enfin surtout le manga, je n'ai jamais essayé l'Anime.
D’ailleurs, l’aventure de One Piece à travers cet aspect Musou est d’ores et déjà un peu plus encré, car bientôt un 3ème opus sortira en Occident. Ceci étant, nous allons parler ici uniquement du 2ème opus ; le seul auquel j’ai joué.
Je pense que si vous êtes en train de lire cette petite critique, vous devez savoir ce que c’est un « Musou ». Pour ceux qui ne savent pas et pour être bref, en un mot : BOURRINAGE ! Du BTA à grande échelle !
Un exemple plus concret et démonstratif : Dynasty Warriors est un Musou, Devil May Cry ne l’est pas. Voilà la grande différence, car dans les Musou, le scénario est totalement mis à l’écart car n’est pas du tout important (ou très peu). Dans les Musou, nous devrons tuer des boss et/ou capturer des bases/territoires par exemple, tout en accomplissant les différents objectifs qui apparaissent au fur et à mesure à l’écran et ce, à chaque chapitre/épisode. Alors qu'un BTA plus classique, il y a une histoire, un fil rouge et aucune coupure.
La force d’un Musou, c’est sa qualité à nous transmettre ce sentiment de puissance de notre personnage en appuyant sur un seul bouton, nous pouvons éliminer plus de 100 ennemis en un coup et ça, c’est cool !
Ce qui est d’ailleurs encore plus cool, c’est de constater l’harmonie et le rendu parfait de l’univers de One Piece dans un Musou. Le côté humoristique avec ce gameplay nerveux et sa bonne prise en main où nous pouvons utiliser plus de 20 personnages différents tirés de la série avec chacun son propre style de combat rendent ce jeu vraiment agréable, malgré une redondance évidente qui pourra s’installer au fil des épisodes.
Par ailleurs, c’est d’autant plus marquant la qualité indéniable de ce soft en comparant avec le dernier Cross-over Musou qu’est Hyrule Warriors où le gameplay est moins riche, la Direction Artistique aux abonnés absents et les voix/dialogues de simples crie « yeah », « ah » et « prout ».
OPPW a le mérite d’avoir une durée de vie plus que correct avec les voix japonaise de vrais acteurs comme dans l'Anime.
Comptez environ une dizaine d’heures pour le scénario principal (hors les deux épisodes bonus). Nous avons également droit (et l’obligation) d’effectuer les épisodes partenaires (1 pour chaque personnage, environ une bonne trentaine), afin de recruter ces dites personnages pour nos futurs missions et les utiliser sans parcimonie pour des Doubles Assauts et faire d’E-NO-RMES dégâts sur les ennemis et c’est le pied géant !
Ah et au moins, OPPW a le mérite de ne pas faire gonfler bêtement la durée de vie en installant de mise-à-jour augmentant la limite de level de chaque personnage… Et puis la chasse aux pièces, c’est tellement plus cool.
[/spoiler]
PokéPark 2 : Le monde des voeux (terminé le scénario principal. Je n'ai pas eu envi de compléter le "pokédex" ami) (5/10) :
[spoiler]
PokéPark 2 : Le Monde des Voeux est la suite logique du premier opus. Comme le premier, on commence avec le très célèbre Pikachu. Cependant, malgré que le pattern reste identique, PokéPark 2 a le mérite d’avoir une histoire plus accrocheuse.
Les défis sont toujours au rendez-vous qui sont, malheureusement comme dans le premier opus, très répétitifs. On apprécie, tout de même, les 4 mini-jeux uniques dans les différents Parcs des Vœux. Comme son aîné, le jeu est avare de challenge et est clairement destiné aux plus jeunes. Malgré qu’on puisse être Poké-Fan ou non, je pense que ces différentes zones avec des couleurs chatoyantes sont agréables à explorer, même si elles ne sont pas très grandes.
D’ailleurs, de pouvoir contempler les Pokémon de la 5ème génération en 3D est très agréable, sauf que la Direction Artistique n’est pas vraiment à la hauteur. On déplore la qualité graphique des arbres et de quelques éléments de l’environnement.
Il faut noter et souligner que même si PokéPark fait partie de la saga Pokémon, PokéPark n’est de loin pas un jeu RPG. En effet, malgré 1-2 aspects RPG (niveau d’attaque, sprints, …), le jeu ressemble plus à un bête jeu de plateforme-aventure qu’on pourrait terminer les yeux fermés. Même si compléter le Pokédex pourrait devenir fastidieux et long, voire « difficile » selon les ennemis à combattre.
L’histoire quant à elle, plus accrocheuse que son prédécesseur, ne tend pas vers un scénario profond et mature. La joie de l’amitié en combinant la force de l’amour envers les autres espèces de Pokémon sont les maitres mots de la story-line. Par ailleurs, le Boss Final perd tout de son charme lorsque celui-ci s’apitoie sur son sort. C’est sûrement dû à l’effet : Jeu destiné aux plus jeunes.
Malgré tout, les quelques 8-9 heures nécessaires au scénario en comptant à peu près le double pour compléter sa liste d’amis (pseudo Pokédex) est très satisfaisante.
En somme, PokéPark 2 ravira clairement les plus jeunes 5-10 ans et peut-être les Poké-Fans. Ceci étant, pour des joueurs en quête de challenge ou qui souhaite découvrir l’univers de Pokémon devront passer leur chemin.
Cela dit, c’est toujours appréciable de compléter sa collection Pokémon à ranger dans son étagère !
[/spoiler]
Pokémon Shuffle (5/10) :
[spoiler]
Pokémon Shuffle est le vrai premier Free-to-Play de la franchise à voir le jour. Serait-ce un premier pas pour les jeux Smartphones ? Sûrement, vue la dernière annonce de Nintendo. Bref, ça c’est une autre histoire.
Pokémon Shuffle est un jeu aux couleurs chatoyantes avec un chara-design revu pour ce jeu où le faciès du Pokémon est mis en avant. Le jeu quant à lui n’offre pas réellement un grand challenge (encore que). À la sauce Candy Crush, nous devrons – au minimum – aligner 3 Pokémon de la même espèce afin que celui-ci effectue des dommages au Pokémon adverse. Par ailleurs, ce jeu prend en considération le type du Pokémon (pas de place au double-type), ce qui nous donne l’occasion de revoir pour chaque duel, notre équipe de 4 Pokémon que nous avons « durement » attrapés. De plus, tous les 15 niveaux environ, nous aurons l’occasion de chiper la pierre permettant à certains Pokémon de Méga-Évoluer. Ceux-ci lorsqu’ils atteignent suffisament d’alignement Méga-évolueront durant le combat (maximum 1, prédéfini en début de combat), nous donnant un avantage certain pour ce duel.
Ce jeu a donc tout pour plaire ; surtout les afficionados de la licence, mais il y a un gros HIC.
En effet, qui dit jeu Free-to-Play, dit souvent : Pay-to-Win et cela se ressent énormément sur ce jeu.
Entre le fait d’avoir uniquement 5 vies (5 parties) qui se rechargent toutes les 2h30 pour à peine 5 minutes de jeu, cela nous frustre et nous poussera à l’achat de cœurs afin de jouer encore plus. Sans compter qu’il est fort à parier que ce système de rating-catch soit totalement aléatoire, celui-ci nous fera recommencer plusieurs fois le même stage afin qu’on puisse capturer le dite Pokémon. J’ai comme exemple un petit Riolu qui a un rating-catch tellement bas, qu’il nous faudra en général 1/5 chance de le capturer. Malheureusement, revenir à des anciens stages usent de nos petits cœurs, contrairement à Candy Crush où chaque victoire de stage nous permet de garder nos petites vies. De plus, sans compter le concept de leveling de nos petits compagnons, car à partir de Méga-Mysdibule, j’ai eu la nette sensation que le challenge s’est vu accroître de manière totalement exagérée.
Néanmoins, si comme moi, vous ne vous verrez pas jouer des heures d’affilées (donc payer pour jouer) et que les micro-sessions vous satisfassent, je pense que ce jeu pourra vous faire passer un agréable moment dans les phases de « pause » : caca, clope et café.
[/spoiler]