les 'défauts' que tu pointes c'est un truc récurrent des murder-games. DR et PW c'est la même structure dans la manière de découvrir des indices / faire cogiter le joueur, de faire retomber la responsabilité sur le héros en cas d'échec (> c'est lui qui a amené à la mauvaise conclusion + facilité pour préserver le mystère de l'affaire) tout comme le fait de répéter une scène - sous couvert d'une perte de HP - histoire de ne pas freiner la progression et répéter inutilement une phase juste pour un choix. En l'état c'est pas vraiment comparable avec 999 ou VLR, dans la mesure ou eux sont entièrement structurés autour de multiples chemins et fins là ou PW/DR ont un déroulement fixe.
Dans PW, ça passe sans problème, c'est Phoenix l'avocat, en cas de verdict "coupable", la faute lui incombe (et la peine va à son client) rien de choquant.
Dans DR, ça me choque, car à part au premier chapitre, rien ne désigne Makoto coupable, mais rien quoi. Aucune raison pour qu'il soit accusé par les autres, bien au contraire, ils trouvent toujours un bouc émissaire désigné par les apparences.
A mon sens, ça n'aurait pas coûté grand chose à Spike Chunsoft de modifier le texte (juste le texte hein, c'est rien) du game over (pour les chapitres > au 1) pour ne pas dire qu'ils ont tous votés contre Makoto mais contre "la mauvaise personne", tout simplement. Comme ça, pas de nom et pas de déduction possible.
Et je n'ai pas comparé DR à 999 mais mon investissement dans ces jeux. L'implication du joueur quoi, l'immersion. DR s'en sort pas terrible terrible à mon sens, je me sens très éloigné de Makoto et des galères des persos en général alors qu'avec 999 (de la même boite que DR) ou PW (du même genre que DR) j'étais à fond 🙂
Sinon, oui, quelques éléments intéressants commencent à poindre. J'espère vraiment être surpris. Je te dirais ce que je pense du chapitre 4 quand je l'aurais bouclé.