. Fin de la quête de Suikoden 5 : tout simplement grandiose.
. Un scénario passionnant (sur fond d' intrigues politiques et de drames familiaux) avec son lot de rebondissements, de retournements de situations et de scènes cultes :
[spoiler]Le duel entre le Prince et Miakis, les combats contre Galleon et Sialeeds,... et bien sûr, la scène qui éclaircit l' ellipse scénaristique, ou l' intensité émotionnelle et dramatique atteint son paroxysme.[/spoiler]
. La psychologie des différents intervenants de l' histoire de Suikoden 5 (bien que ne sortant pas des archétypes classiques du genre) est très travaillée : Gizel rappelle de par son côté calculateur et manipulateur, le personnage de Griffith (même si le rejeton de la famille des Godwin ne soutient absolument pas la comparaison, en terme de charisme avec le Faucon de Lumière); Sialeeds réserve son lot de surprises,...
. Le fait d' être souvent confronté à choisir entre plusieurs décisions (aux conséquences parfois majeures sur le cours des évènements), permet au joueur de se sentir plus impliqué dans l' histoire de Suikoden 5.
. Les phases de recrutement des 108 Etoiles s' accompagnent pour la plupart d' entre eux, d' une mini-quête qui nous permet d' en savoir plus sur l' histoire, les états d' âmes et les motivations de nos nouveaux alliés.
. Il se dégage de Suikoden 5, une ambiance unique et pour le moins captivante, renforcée par une bande-son d' excellente facture (même si cela reste en deçà du travail fourni par Miki Higashino sur les 2 premiers épisodes de la Saga).
. Le système de combats, bien que des plus classiques, reste on ne peut plus efficace. Les duels ont gagné en dynamisme et l' animation des personnages lors de ces phases est plus que convaincante. Enfin, les joutes de batailles à la Kessen se révèlent très intéressantes à jouer.
. Au rayon des défauts, on peut citer :
- Des graphismes qui sont loin d' être terribles, même si la modélisation des personnages (dotés d' un magnifique design) est des plus honorables (enfin, surtout lors des scènes cinématiques).
- Le doublage anglais, bien que d' un niveau convenable, n' arrive pas à la cheville de la version japonaise (exception faite de la voix anglaise de Georg Prime, qui rend bien mieux que celle de son homologue japonais).
- Une traduction française faite à la va-vite avec sont lot de fautes d' orthographe, de grammaire et de syntaxe, des oublis de mots ou encore des tournures de phrases qui sont parfois des plus étranges.
- la quête des 108 Etoiles est totalement infaisable sans soluce.
- L' impossibilité de sauvegarder sur la carte du monde.
. Néanmoins, ces défauts ne représentent que des gouttes d' eau, comparés à l' océan de qualités dont regorgent ce jeu d' exception. Au final et à mes yeux, Suikoden 5 dépasse Suikoden 2 et constitue assurément le meilleur rpg de la PS2, en attendant de voir ce que valent FFXII, Valkyrie Profile : Silmeria, Baten Kaitos 2 et consorts.