- Fini Eternal Sonata après 36 heures de jeu (oui, j'ai vraiment pris mon temps^^)
Superbes graphismes, avec ces décors foisonnant de détails, vives en couleurs.
Un Univers champêtre et poétique.
Sakuraba à la musique.
Les compositions de Chopin.
Système de combats, très dynamique, addictif (à tel point que je n'ai pas évité un seul combat^^), frénétique une fois les Harmony Chains débloqué. Bonne idée que cette polarité ombre/lumière des attaques et de la nature des énnemis.
Traduction française de qualité.
+/- Mise en scène un peu molle, lente, mais qui s'y prête finalement plutôt bien à l'ambiance du jeu.
+/- Dialogues un peu longuet, pas toujours intéressant mais la qualité des doublages japonais m'incite à l'indulgence.
+/- Une histoire qui ne vole pas bien haut, avec ces inévitables passages de niaiseries moralistes, mais cela se laisse suivre tranquillement,...
+/- Chopin : un personnage très intéressant, notamment quand il se perd dans ces rêveries. Sa présence reste toutefois artificielle, et le dissocier de l'intrigue est finalement assez aisée. Dommage.
+/- Le reste du casting verse évidemment dans les stéréotypes bien connus, mais reste attachants (à l'exception de Salsa, irritante au possible).
Dynamisme des combats quelque peu entaché par sa facilité déconcertante, pas de challenge au final (critique que je laisse toutefois en suspend, en attendant d'entamer le New Game +).
Interludes biographiques sur Chopin, qui permet certes d'en savoir plus sur la vie du pianiste polonais, mais ne servant absolument pas l'intrigue. Inutile donc au final.
Background des ennemis inexistant. Ils disparaissent de la scène de façon trop abrupte, une fois défait (Dommage, Staccato et Rondo étaient plutôt charismatiques).
Le Comte Valse : un gamin prétentieux, arrogant, mégalomaniaque et donc fatalement ridicule. Et son accoutrement burlesque n'arrange rien.
Prise de positions déconcertantes de certains personnages :
[spoiler]Une fois, aiguillonné sur la présence d'un espion dans son camp, les soupçons de Jazz, en tant qu'esprit pratique de chef de rebelles, devraient plutôt se porter sur Claves plutôt que Mazurka. Mais bon l'amour rend aveugle après tout. Ensuite, vient le prince Crescendo. Après un monologue sur l'esprit des conflits, cette propension des hommes à évincer les motivations premières aux actions, pour ne plus désirer que le pouvoir. Le jeune Prince, prends la décision de se constituer prisonnier, afin que le Comte Valse mette fins à ses aspirations militaristes. Très logique, comme çi cela va empêcher le jeune clown,de jeter son dévolu sur Baroque[/spoiler]
- Un dénouement qui a de quoi laisser perplexe :
[spoiler]l'histoire du cycle de vie sans fin de Polka,mmm,...[/spoiler]
- Au final, j'aurais passé un très bon moment, ayant passé outre ses désagréments, et cette sensation d'inachevée, qui se dégage du titre (Le thème de la frontière du rêve et de la réalité, à travers le pianiste polonais n'est pas poussé assez loin, et s'accorde mal avec le conflit Forte/Baroque ou encore avec l'histoire de Polka). Je ne compte pas pour le moment, entamer le New Game +, préférant reprendre ma partie de Persona 3, interrompu voilà près d'un an !
Note : 3,5/5.
- PS : quelqu'un sait à quoi sert le blason du héros, que l'on récupère après s'être défait de l'avant-dernier boss ?