snas: Pour avoir écouter la BO, tu as sans doute très mal entendu. Il y a très peu de reprises des anciens thèmes, en fait. Juste quelques reprises de Concerning Hobbit mais globalement, la BO est surtout composé de pistes originales.
Et encore une fois, c'est normal que The Hobbit soit moins épique et sérieux que Le Seigneur des Anneaux. Si ce n'était pas le cas, là, ça aurait été inquiétant.
Lyas: au hasard: http://cinema.nouvelobs.com/articles/22542-avant-premiere-critiques-the-hobbit-bilbon-bidon
Si tu as lu le bouquin, il n'est pas dur de comprendre où est le problème. Si il y a peu de femmes dans le film, c'est peut être parce que c'est aussi le cas dans le livre. Si Jackson présente des enjeux et des personnages usés jusqu'à la corde, ce serait oublié que le Hobbit fait partit des bouquins qui ont inspirés de nombreux autres séries de fantasy. Ce n'est pas lui qui présente des enjeux et des personnages usés jusqu'à la corde, ce sont les autres qui ont réutilisé ce qu'a fait le Hobbit. En ce sens critiqué que le film présente la même chose que le bouquin est juste imbécile. Jackson fait un travail d'adaptation. Si il avait lu le film, il aurait aussi que l'apparition de Gollum n'est pas un "coup de coude au fan", mais bien l'un des évènements majeurs du bouquin de base et donc du film (et le passage est d'ailleurs génialement adapté). Si tous les personnages ne sont pas mis en avant, c'est aussi parce que c'est la même chose dans le bouquin. Je m'arrête là, mais rien que sur cet article il y a énormément à dire. Mais si tu veux, je peux t'en sortir d'autres (et pas que dans des avis négatifs, il y a aussi des aberrations dans certaines critiques positives) Et tout ça, ce sont des choses dont l'auteur aurait été conscient en connaissant le bouquin.
C'est en ça qu'une adaptation doit être critiqué de manière différente d'un autre film. Sur tout ce qui est technique, c'est la même chose. Le film est critiqué comme n'importe quel autre film (même si l'auteur de la critique de CinéObs est quand même d'une putain de mauvaise foi). En revanche, pour tout ce qui peut concerner l'univers, l'histoire, le ton ou les personnages, il est obligé à mon sens de se référer au livre et de mettre le film en contexte par rapport à ce livre. Une adaptation a une obligation de fidélité et de respect vis-à-vis de l'oeuvre originale. C'est par exemple ce qui fait qu'Entretien avec un vampire a été très bien adapté (en dehors de la fin) par Neil Jordan et que La Reine des Damnés est une sombre merde, se foutant sans vergogne du bouquin d'Anne Rice.