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Blanche-Neige : bien que très amateur de Tarsem Singh, j'ai été globalement moins emballé par sa version de Blanche-Neige ; même si cela tient bien évidemment la route visuellement, j'ai trouvé à la fois que c'était plus timoré que ce qu'il avait pu réaliser par ailleurs, et j'ai été pas mal déçu par le scénario, et par l'écriture tout court, notamment des dialogues. A certains moments du film, je me suis dit que ç'aurait pu être un Princess Bride complètement débridé, mais que le relatif manque de talent d'écriture l'empêchait. C'est joli, on ne s'ennuie globalement pas, mais il y a un arrière-goût de "ç'aurait pu être quand même sacrément mieux".
Lock Out : on prend une pincée de New York 1997, une louche de Fortress et on a la dernière production Besson. Ca se voit cerveau débranché, et ç'a l'intelligence de ne pas trop se prendre pour ce que ça n'est pas. Des punchlines très connes, un Guy Pearce qui réussit même à y croire, de l'action, et une mise en scène impersonnelle mais propre. Un bon film du samedi soir, à voir avec des potes, de la bière et des pop-corns.
Battleship : oui, je prends le bâton pour me faire battre. Mais j'ai une grande tolérance aux blockbusters ricains décérébrés, que je trouve souvent très détendants (j'ai même supporté Transformers 1 & 2 sans m'ennuyer, c'est dire !). Mais malgré cela, là... je crois qu'il n'y a pas grand-chose à sauver, la faute très probablement à un script tout simplement ridicule (on rit beaucoup, mais plus que rarement aux bons moments), à un souci de mise en place des enjeux narratifs. Du coup, on s'ennuie, et on ne vibre pas vraiment pour les personnages, d'autant lorsque le film tente de justifier qu'il est une adaptation de... la bataille navale (si, si...). Rajoutons à cela des acteurs qui n'y croient clairement pas, et un premier degré presque permanent (franchement, à ce niveau, je préfère les blagues sous la ceinture à la Michael Bay), le résultat est un ennui presque permanent. Même Peter Berg, honnête artisan capable d'excellence lorsqu'il est bien encadré, peine à insuffler un souffle quelconque à l'ensemble par sa mise en scène, même s'il réussit malgré tout à globalement sauver les meubles et éviter le pire.
La Colère des titans : après un premier volet plus que décevant, on remet le couvert, et c'est globalement le même menu, avec des choses un peu mieux (un scénario laissant la part belle à une certaine forme de tragédie grecque), et des choses moins bien (pour un film d'action épique, l'action est assez mal filmée, et le souffle épique est très modéré).