Merci pour avoir répondu (je me doutais bien que quelqu'un allais être d'accord avec moi là dessus) mais je vais quand même essayer de défendre les exemple que tu pointes du doigt. Kill Bill (vol1+2) est un de mes 10 films favoris et j'ai rarement pris autant de plaisir à revoir un film (parce que j'ai du revoir bien 5 fois chacun des deux volumes, et toujours à la suite depuis que je les ais en dvd). La violence de Kill Bill s'inscrit pour le coup dans un esprit vraiment défini, loin de la réalité mais d'un univers fantasmé de pur divertissement. Comment par exemple le chef des Yakuzas puisse t-il être de sang sino-américain ? Les geysers de sang limite comique, etc. ?
On est dans un cadre un peu "bande dessinée". Cela fait totalement référence à tout un pan des cinémas d'action japonais, hong-kongais et italiens, et au cinéma d'exploitation en général, dont ces trois cinématographies en ont regorgés à un moment de leur histoire. Les histoires de vengeances c'est vraiment typique du genre de film auquel fait ouvertement référence Tarantino, parmis les films qui ont bercés son enfance. Pour moi Kill Bill c'est totalement graphique (ou esthétique), catharsique et populaire. Et je ne peux pas m'empêcher de m'émouvoir pour la séquence finale [spoiler]qui voit la mariée comblée de bonheur, non pas parce qu'elle a tué ses ennemis, mais parce qu'elle a retrouvée son enfant et qu'elle peux vivre en paix[/spoiler]. Je pense que c'est avant tout une merveilleuse saga épique, les séquences de violences sont simplement brillamment mises en scène.
Pour la séquence de Pulp Fiction, je la trouve assez drôle, personnellement! Cette séquence est pour moi totalement absurde et c'est pour cette raison qu'elle provoque le rire (et non pas un aspect méchant, de véritable violence quoi), c'est vraiment inattendu. [spoiler]Il s'agit d'une balle perdue entre trois malfrats (par contre, je me souviens plus de si le personnage tué est important dans l'histoire...)[/spoiler], on est vraiment dans un contexte de film noir décalé, je pense. Les dialogues sur les hamburgers où la discussion passionné à propos de Madonna qui ouvre Reservoir Dogs et qui n'a rien strictement rien à voir avec la mission des personnages sont bien sûr devenues cultes, pour moi à raison. Cette ambiance particulière de baigner dans l'univers de petits malfrats bon à riens et de s'attarder sur des dialogues anodins quand les personnages se parlent habituellement en dehors du cadre de l'histoire est je trouve délectable.
edit:
ben voilà, Zak et Spiriel m'ont devancé de peu.
par contre Zak, au contraire je pense que la violence est super bien dramatisée, en particulier dans Kill Bill justement.