C'est très bien Superbad oui. Judd Apatow a donné du sang neuf à la comédie américaine, c'est fou. Il y a beaucoup de très bonnes choses depuis quelques années.
Revue sommaire de de que j'ai vu depuis quelque temps au ciné:
Tempête de boulettes géantes: rien que le titre m'amuse (je m'amuse de peu). Et c'est très sympa comme film. De bonnes idées avec une bonne dose de folie. Ca s'oublie vite quand même mais ça atomise sans peine les Monstres contre Aliens et autres Age de Glace 3.
Away we go: insupportable. Sans doute le pire défilés de personnages horripilants que j'ai vu dans l'année. Une horreur.
The Box: je le préfère nettement à Southland Tales. Déjà j'ai compris quelque chose. Mais j'ai plus de mal sur la dernière partie du film. Faut toujours que Kelly se lance dans des références religieuses, et moi, ça me donne vite des boutons je dois dire.
Clones: j'aime bien le concept, dommage que Mostow n'exploite jamais le sujet et livre un vulgaire thriller que j'ai l'impression d'avoir vu cent fois.
Le Ruban Blanc: ça me confirme ce que je pensais déjà de Haneke avant: c'est beau, c'est intéressant mais que c'est chiant...
Les Herbes Folles: pas du grand Resnais. Ca raconte rien en fait.
Et ma soirée DVD inspirée par le top de Spiriel:
Je sais où je vais (Powell/ Pressburger): c'est le seul qu'il y avait, j'aurais préféré Colonel Blimp ou Les Chaussons Rouges. Bref, j'ai pas été ébloui, mais ça se laisse bien regarder et y'a des décors magnifiques c'est vrai.
(Et je viens juste de comprendre que le Powell qui bosse avec Pressburger c'est le même Powell qui a fait Le Voyeur. Ahah, je suis con moi des fois.)
Elle et lui (McCarey): bon, là, c'est pas la même. McCarey n'était pas du tout dans mes priorités (en fait, j'avais juste aperçu son nom une ou deux fois). Autant dire que j'étais pas prêt de le voir celui-là. Donc merci à Spiriel parce que c'est juste sublime. Bon, je vais pas partir dans un long discours vu que j'ai fini le film il y a moins d'une heure, mais à chaud c'est pas compliqué: j'adore. Voilà.