Par rapport à la discussion sur le jeu vidéo du reportage, j'ai retenu en fait une chose qui a énormément changé au cours des dernières années : le fait que le dernier spécialiste à intervenir recentre le problème sur le rôle parental. À partir de là, oui, le jeu vidéo est, comme des dizaines d'activité (le jeu de rôle, supporter une équipe de football, etc.), dangereux quand il fait face à un, appelons cela "esprit malléable/mal assuré", qui n'a pas de structure parentale/équivalente autour de lui pour l'aider à appréhender son loisir/passion d'une façon qui ne l'entraînera pas plus avant dans sa névrose.
Il y a x années, c'était le cinéma d'action, il y a y années, le jeu de rôle sur table, maintenant c'est le jeu vidéo, mais les choses évoluent et, dans l'ensemble, on reste clairement sur des cas minoritaires (franchement, un jeune qui a des problèmes psychologique - j'emploie le terme au sens le plus large possible - ET n'a pas la structure parentale autour de lui pour compenser cela et s'abandonne donc dans sa névrose/psychose via le jeu vidéo, ça n'est pas courant ; mais ça existe, tout comme il existe des rôlistes qui font des sacrifices de chèvres, et des hooligans en football). Ce qui est bien, c'est que, petit à petit, les médias reconnaissent la parole de ceux qui considèrent cela comme des cas effectivement marginaux, et pas une causalité évidente. Du coup, même si un tel reportage reste clairement maladroit et un peu trop sensationnaliste, j'ai un sentiment d'évolution. C'est pas encore ça, mais ça s'améliore.