En pratique, le mec qui vient jamais cesse d'être payé au bout d'un moment. C'est rare, et ce sont des gens qui ont des problèmes, donc rien à voir avec public/privé.
Moi je te parle des gens qui n'ont pas de problème mais qui se sentent souvent pas bien le lundi ou le vendredi, et qui viennent pas. Dans le privé tu le vois tout le temps, mais dans la limite des jours permis (1 à 2 par mois selon les conventions).
Dans les admins, ça arrivait à chaque que j'y allais un de ces 2 jours, il manquait toujours des gens dont j'avais besoin pour "maladie". Et quand la même personne te fait le même coup 10 fois en 10 bordures de week end, moi je me marre. Ca arrive à tout le monde de se lever en se disant "putain pas envie de bosser aujourd'hui". La différence, c'est que certains peuvent le faire sans conséquence, d'autres non.
Et je le répète, privé/public, même combat, c'est la mentalité des travailleurs (français), sauf que le public le permet sans aucun problème, là où le privé vérouille un minimum. Et donc, on paie avec nos impôts énormément de branleurs et d'improductivité.
'objectif est la rentabilité, pas la satisfaction du client, choses qui ne sont pas forcément synonymes.
Dur d'être rentable dans un marché concurrentiel vraiment ouvert sans satisfaire un minimum tes clients. T'as peut être un contre exemple?
Par contre, proposer un service de merde "convient" à tous quand tu es le seul sur le marché.
Enfin bon, vire les 2 millions d'enseignants publics, va bien falloir en payer dans le privé, à moins d'éradiquer le système scolaire (ce qui ferait moins d'impôts aussi, je devrais le suggérer à N.Sarkozy).
Les enseignants sont à part, ils peuvent pas vraiment esquiver leurs heures, et ont des impératifs comme les corrections de copies, être de bac toutes les x années etc etc
Par contre, les temps comptés (et ça fait partie de ce qui est utilisé pour définir le salaire) pour préparer les cours me semble aberrant. Pour les copies, ça dépend des matières, mais des matières aussi carrées que les maths ou la physique demandent pas des heures par copie quand même ^_^
Un truc genre 2h de préparation/cours, alors que seuls des profs de mauvaise foi n'admettront pas qu'ils préparent une fois tous les 15 ans les même cours de chaque année. Moi la prof de ma famille est honnête, et le concède sans problème ^^
On peut aussi arrêter de financer les hôpitaux, les mecs en bonne santé en ont marre de payer pour ce qui sont malades ou blessés. C'est pô juste, chacun sa merde.
... et on se pose la question du rôle d'une société.
Nan, le problème est plutot: jusqu'à quel extrême doit on aider?
Doit on aider un smicard en lui permettant de cumuler des dizaines d'aides diverses (hopla impot très réduit, APL à gogo, certains loisirs gratuits, aucun frais scolaire pour les gosses, bourse pour les gosses etc etc)? Ou devrait-t-on un peu centraliser pour faire une aide globale pour chaque échelle de revenu?
Un étudiant d'une famille pauvre devrait il pouvoir obtenir une demi douzaine de bourses qui ne recoupent pas leurs infos, lui permettant de se payer des pc et des consoles derniers cris? Sachant qu'il a déjà eu tout frais d'inscription gratuit et que son loyer lui revient presque gratuit grâce aux APL? (pas la peine de me dire que ça existe pas, j'en ai cotoyé une sacré tripotée, donc un de mes collocs).
Doit on rembourser les médicaments et les consultations systématiquement pour avoir comme résultat la France plus grosse consommatrice de médicammnt par tête de pipe au monde et un aller simple chez le médecin pour un oui et pour un non (et surtout pour se prendre un lundi gratuit après un week end fatigant)?
Le problème pour moi c'est pas de savoir si on doit continuer avec une société qui "répartit" les richesses, mais comment la réglementer, et centraliser les infos, les recouper. Parce que là, c'est n'importe quoi.