:lol:
(c'est tout ce que j'avais à dire... mais c'est bien parce que je suis sur le point d'aller me coucher)
EDIT : en fait non tant pis, je me coucherai après ^_^
Je me suis posé la question à savoir si ton message était du premier ou du second trente-sixième degré. Dans ce cas, bravo. Dans le cas contraire :
Cette notion de l'UMPS me fait "sourire jaune". J'avais cette même vision de "l'UMPS" (à l'époque où il s'agissait du RPR) quand j'étais gauchiste extrémiste convaincu (et je le suis peut-être encore un peu, mais plus du tout convaincu). Évidemment, quand on est d'extrême (gauche ou droite), on trouve que la gauche est trop à droite, ou que la droite est trop à gauche. Comme quand on a 12 ans, et que ceux qui ont 30 ans nous paraissent aussi vieux que ceux qui en ont 50 ; ou quand on aura 80 ans, et qu'on trouvera que les trentenaires sont les mêmes petits jeunes que les cinquantenaires. Il n'y A PAS d'UMPS au sens où le FN le fait croire (ce parti aime bien se porter en victime et imaginer des alliances souterraines obscures et visant à tromper le simple quidam qui, lui, saura où trouver le réconfort, l'écoute et la sincérité : chez le Front National bien sûr !). A la limite, je veux bien comprendre que l'UMP et le PS ont en commun le fait qu'ils ne réclament pas de changement radical, et que, quand on souhaite ce changement radical, on a tendance à mettre les deux dans le même panier. Mais il ne faut pas se leurrer : ce n'est pas le président de la république qui a le plus de pouvoir, parce que ce n'est pas celui qui a le plus de pognon - le chef d'état d'un pays qui est obligé de se plier aux exigences "du marché" n'a que très peu de pouvoir. Je suis convaincu qu'un président FN serait un désastre sans précédent pour la France. Et je suis convaincu également que l'extrême gauche, malgré leur discours que j'apprécie, n'aurait jamais les clés en main pour changer le pays comme ils veulent le faire, même à la tête du pays. Je suis donc convaincu que l'élection présidentielle ne pourra pas être LE changement que beaucoup d'entre nous souhaitent, et que le changement viendra d'en bas. Ce sont les révolutions qui remettent des pays sur les rails (avec beaucoup de pertes et de gâchis, certes), pas les élections présidentielles.
La préférence nationale coule de source ? On ne boit pas à la même source, alors. La préférence nationale aurait ruiné et détruit ma grand-mère, vietnamienne (dont on a grandement contribué à ruiner le pays, il faut le dire), ainsi que mon oncle, marocain, ou une de mes meilleures amies, algérienne. La préférence nationale, c'est dire qu'on est bien tout seul chez "nous" et qu'on n'a pas besoin du reste. C'est renier l'humanisme dans son ensemble, ces valeurs qu'on a, depuis des millénaires, acquises via les religions (les religions au sens premier du terme, pas l'extrémisme religieux bien sûr) et les philosophies. C'est mettre des barrières autour de nous, et une barrière, ça peut empêcher tout ce qui est autour de rentrer, mais ça peut surtout empêcher tout ce qui est dedans de sortir. Le plus grand mal de l'humanité est l'égoïsme et le repli sur soi-même, sur ce qui nous ressemble, et ce n'est qu'en s'ouvrant aux autres que l'on s'en sortira. Une bonne barrière est une barrière qui a brûlé. Les "étrangers" sont ceux qui peuvent t'apprendre le plus de choses parce que ce sont qui te ressemblent le moins, qui ont la culture la plus différente.
Économiquement, je me vois mal débattre d'une notion que je ne connais que très peu. Je me tairai donc sur ce point.
Je ne lis ni n'écoute les médias, ou très peu, et si possible très diversifiés pour ne pas me laisser trop caresser dans le sens du poil (je consulte autant des articles de sites d'extrême droite que d'extrême gauche ou de pas extrême du tout), et si tu penses que ceux qui ne sont pas de ton avis sont "formatés par les médias", moi, je pense que tu es formaté par la propagande d'extrême droite. Et je me trompe peut-être - mais toi aussi, tu te trompes peut-être, tu ne peux pas le nier.