On parle d'une série d'épisodes entièrement indépendants les uns des autres à quelques éléments récurrents près, je trouve ça assez étrange, parce que tel ou tel épisode a déçu, de se fermer la porte de ceux à venir de façon aussi radicale, je dois dire.
Les jeux avec de réels liens les uns entre les autres, que ce soit FF ou tout autre "série" existante, me semblent rares (pour ne pas dire quasiment inexistants si on considère une obligation de jouer à A pour pouvoir jouer à B ; on trouve régulièrement des éléments récurrents plus ou moins marqués selon les sagas (Dragon Quest bouge moins entre chaque épisode que d'autres sagas, par exemple), mais qu'on joue au premier ou au dernier jeu de ladite saga, il n'y a pas de préconnaissance nécessaire, ce qui me laisse toujours hésitant sur le côté "j'abandonne une série parce que l'épisode x m'a déçu".
Ce que je vais dire est sûrement subjectifs mais je me lance quand même:
Sans parler de liens directs entres épisodes, la plupart des sagas gardent une "identité" tout de même. Les DraQue, Tales of, SRT, Disgaea,... et bien d'autres que je ne connais pas assez (SMT, Persona, Atelier,... ?).
Ce qu'il n'y a pas vraiment eu dans les FF, en dehors d'une même terminologie (Cristal, le Job,...) et de quelques éléments qui reviennent (bestiaires, chocobo, mog, invoc,...) .
Passé de FF III, un rival des DQ avec un système de job à un FF IV un des premiers "scénarisés" qui met ses persos en avant, ça a dû en choquer ou ravir plus d'un à l'époque. Et on retrouve ça pratiquement à chaque opus, avec des écarts de plus en plus grands.
Dans tout les cas, je ne pense pas que ce soit une bonne ou une mauvaise chose.
Avec FF, on ne sait pas trop sur quel pied danser, mais sa créer l'évènement (un peu partout dans le monde).
Tales of, un opus en cache un autre. Mais les fans sont rarement déçus.
Après comme je l'ai dis, c'est peut-être très subjectifs.
Peut-être que certains considèrent la présence des chocobos, ou une mythologie autour du Cristal, dans (quasiment) tous les épisodes de FF comme des liens "identitaires".