Avril => Tiens c'est cadeau, même si je me doute que mon avis ne sera pas jugé comme étant objectif, vu que je suis un grand fan de la saga. 🙂
Mon avis sur la version japonaise de Tales of Zestiria !
Histoire :
L'histoire de Tales of Zestiria débute sur le continent de Greenwood et plus particulièrement dans le village d'Izuchi, un village qui abrite des ruines ou plutôt un temple, c'est d'ailleurs dans ce temple que l'aventure commence. En effet, on dirige un jeune homme du nom de Sorey, qui est une personne loin d'être ordinaire, puisqu'il est doté d'une grande énergie spirituelle et qu'il a la possibilité de voir les Tenzokus, des êtres censés êtres invisibles aux yeux des humains normaux. Sorey explore donc ces fameuses ruines avec son meilleur ami Mikleo, qui est justement un Tenzoku, puis peu de temps après, vont tomber nez à nez avec une jeune femme en armure qui est évanouie dans ce fameux temple. Mikleo en tant que meilleur ami de Sorey, avertira ce dernier de ne pas se mêler aux humains, un avertissement que Sorey va ignorer, puisqu'il va conduire la demoiselle au village, un village ou Sorey est le seul humain qui y vit. Puis après quelques événements et quelques combats dans la forêt contre des animaux, la jeune femme quittera le village d'Izuchi et lui donnera finalement son nom, elle s'appelle Alisha Diphda et il s'agit de la princesse du royaume d'Highland, un royaume se trouvant pas loin du village d'Izuchi, je ne vous raconte évidemment pas la suite, car juste après ce passage, il se passera quelque chose d'énorme dans le village, un événement que je vous laisserait découvrir par vous même et qui sera le commencement d'une nouvelle aventure pour Sorey.
Bien entendu, là il s'agit du tout début du jeu et je n'ai volontairement pas parlé du reste et notamment de la suite de l'histoire, car j'aurais pu spoiler sans le vouloir. Néanmoins, il faut savoir que le scénario se révèle assez mature, sans pour autant être aussi sombre que Tales of Xillia 2, qui reste pour ma part toujours la référence sur Playstation 3. Malgré tout, l'histoire de Tales of Zestiria est vraiment plaisante à suivre et chose rare dans la saga, la plupart et peut-être même la totalité des personnages sont intéressants, même ceux qui ne sont que temporairement dans l'équipe, là ou dans les autres Tales of, il y avait toujours un ou deux personnages qui avaient le rôle de boulet, dans Tales of Zestiria ce n'est pas le cas, le héros Sorey est loin d'être niais et est d'une naturel calme, Mikleo est toujours un bon soutien envers son ami, Lailah quand a elle sera d'une grande aide à Sorey, tandis que Rose est certainement le personnage le plus intéressant du lot, car ressemblant beaucoup à Yuri Lowell de Tales of Vesperia et n'hésite pas à tuer pour le bien de l'équipe, bien entendu, je n'ai pas cité Edna, Alisha, Dezel et Zaveid, mais ils ont également des personnalités et des objectifs aussi intéressants que variés.
Graphismes :
Ah la partie technique du jeu et notamment les graphismes, très certainement le gros point du noir du ueu. On ne va pas se le cacher, bien que l'initiative soit louable d'avoir voulu créer et utiliser un tout nouveau moteur graphique pour ce jeu, on ne peut pas dire que cela s'est fait sans dommages, la modélisation des personnages est relativement correcte, ça il y a pas de souci, par contre on ne peut pas en dire autant des décors, bien que beaucoup d'entre-eux soient jolis. En effet, la première chose qui frappe concernant ce Tales of Zestiria, c'est bien les premiers décors parcourus, autant dans les villages et donjons, ça passe, autant sur de grandes maps, c'est juste horrible de voir autant d'aliasing et de scintillement. La région de Lady Lake en est d'ailleurs un parfait exemple, c'est simple, c'est pour moi la pire zone du jeu graphiquement, pourtant le level design est bon, mais quand l'aspect graphique n'est pas optimisé et que les défauts techniques se cumulent, c'est juste une horreur pour les yeux. Heureusement, certains décors s'en sortent beaucoup mieux, comme la grotte de glace, les temples élémentaires, le fameux désert ou encore le donjon optionnel (pour n'en citer que quelques-uns), enfin, c'est malheureusement des défauts qu'ont beaucoup de RPG en open world.
Qui dit technique, dit forcément des bugs et des ralentissements, résultat, cette partie là est également assez désastreuse, il n'est pas rare de voir le jeu chuter sous les 20fps, même quand il y a pas plus de trois ennemis à l'écran, malgré quelques mises à jour qui ont tenté d'améliorer ça, ce n'est toujours pas ça, Le pire dans tout ça, ce sont les bugs dans les combats ou Sorey et ses amis se retrouvent coincés dans un mur, mais on y reviendra plus tard sur ce détail, Enfin, comment ne pas parler des bugs liés à la synchronisation des trophées, il n'est d'ailleurs pas rare de voir un trophée se débloquer et ce sans savoir pourquoi.
Ambiance sonore :
Tout le contraire de la partie technique, c'est même le point fort du jeu, l'OST est juste exceptionnelle et c'est même une des meilleures de la saga, rien que ça. Pour cette occasion spéciale, Motoi Sakuraba à composé l'OST avec Go Shiina, le constat est sans appel, Motoi Sakuraba y fait son meilleur boulot de toute la saga, avec des thèmes lors des phases d'exploration superbes et des thèmes de combats magnifiques (sans toutefois égaler ceux qu'il avait fait dans l'excellent Tales of Xillia 2, tandis que Go Shiina (également le compositeur de Tales of Legendia), qui s'est occupé de la partie musicale des donjons à juste fait un boulot titanesque. Les thèmes des donjons élémentaires sont justes monstrueusement épiques, mention spéciale au thème du donjon de la terre, certainement ma piste préférée de tout le jeu. Pour ce qui est des doublages, ayant fait le jeu en japonais (forcément), il y a rien à dire de ce côté là, les seiyus font le boulot, que ce soit en combat ou lors des cinématiques et les bruitages sont de très bonne facture, donc que du bon de ce côté là.
Gameplay :
Le point central du jeu, comme certains l'ont remarqué, le système de combat de Tales of Zestiria ressemble énormément à celui de Tales of Graces, rien de plus normal, car la personne s'étant occupée du système de combat des deux jeux est la même personne. Le système de combat est d'ailleurs en tout point identique, mis à part le système de titres, mais plutôt que de parler d'un système carrément identique, autant parler des nouveautés. La principale nouveauté de ce système de combat est le mode Kamui, un mode qui permet à Sorey et Rose de fusionner avec un Tenzoku, en l'occurrence Mikleo, Lailah, Edna, Dezel et Zaveid. Dans ce mode, la puissance d'attaques et les statistiques sont multipliés, de plus, la jauge de HP des deux personnages est également fusionnée, ce qui offre des avantages, vu que contrairement aux autres volets, les HP n'augmentent plus via le level-up, mais uniquement en battant des boss, optionnels ou normaux. Le plus dommage avec ce mode, c'est qu'il devient indispensable contre les boss et qu'il se résume à du bourrinage contre ces mêmes boss. Concernant les autres détails de gameplay, on notera qu'on a que quatre Ougi en mode Kamui et à peine le double sans la transformation, soit deux fois moins que dans les autres Tales of, par contre, étant donné que les combats se déroulent sans transition sur la map, il paraissait évident que des bugs de collision seraient présents, c'est effectivement le cas et il n'est pas rare de se retrouver coincé dans un mur ou de traverser le décor et sans pouvoir faire quelque chose, heureusement ça n'arrive que dans des zones fermées, mais ce genre de bug peut foirer totalement un combat, mais le pire reste quand même la caméra, qui ne suit malheureusement pas, dans les petites zones, pas de souci, mais dans des zones plus vastes, la caméra n'en fait qu'a sa tête et c'est souvent un vrai bordel.
On continue toujours avec le gameplay, mais cette fois ça ne concerne plus les combats, en tant que jeu en semi open world, les environnements sont désormais bien plus vastes, la région de Lady Lake est déjà un bon petit aperçu de la taille de la map, mais d'autres environnements sont bien plus grands, résultat, il est désormais possible de se téléporter via les points de sauvegardes en donnant une certaine somme au Seigneur de la Terre, qu'il faudra d'ailleurs sauver, pour bénéficier de ce privilège, d'ailleurs vu qu'on parle des Seigneurs de la Terre, il y en aura dans chaque région et sont liés au nouveau système de Grade du jeu. En effet, il suffit plus de faire des combats pour gagner des Grade Points, maintenant, les Grade Points gagnés en combat vont directement au Seigneur de la Terre et ont même une limite, si vous atteignez le niveau maximal chez un Seigneur de la Terre, les Grade Points gagnés ne s'additionneront plus et il faudra aller dans une autre zone pour gagner du Grade, néanmoins le Seigneur de la Terre offre des avantages, a chaque fois qu'un palier est atteint, on gagne un point qui peut être utilisé pour avoir un avantage, par exemple, si vous gagnez un point, vous pouvez l'utiliser pour baisser la somme demandée pour les téléportations d'un point de sauvegarde à l'autre, pratique. Sachant qu'il y a une vingtaine de niveaux chez chaque Seigneur de la Terre, il faudra du courage et de la patience pour tout monter au level maximum, Enfin, le système de craft de Tales of Graces fait son retour et se révèle assez complexe, car fonctionnant sur tous les équipements.
Contenu :
On termine donc en beauté avec le contenu du jeu, pour boucler Tales of Zestiria, j'ai mis environ 50 heures, bien entendu j'ai pris mon temps, car ayant fait pas mal de quêtes annexes et il faut savoir que si j'aurais speedé pour le faire, on pourrait enlever une dizaine d'heures grand max, donc la durée de vie reste relativement honnête et reste dans la continuité de la saga. Heureusement, il y a pas mal de quêtes annexes comme le retour de la quête des monstres Gigantos, qui est d'ailleurs très prenante, il y a la quête des découvertes venant de Tales of Graces, il y a la quête des Normin, une quête ou il faudra retrouver tous les Normin et qui pourront offrir des boosts aux armes. Il y a également des quêtes fedex du style tuer tel ennemi ou ramener tel ou tel objet, pour ceux aimant la recherche, la quête des stèles de pierre est vraiment intéressante et utile, a chaque fois que vous découvrez une stèle avec Sorey, vous gagnez des astuces concernant le gameplay, mais également un point de capacité, donc il est plutôt utile de faire cette quête, histoires de pouvoir équiper un maximum de capacités, signalons également que le colisée est également de la partie, mais sous une forme différente, la plupart du temps sur la map, vous trouverez un monument de pierre, il suffit de rentrer dedans pour faire un long combat contre plusieurs monstres, certains de ces monuments sont dédiés à un personnage en particulier et il y en a généralement un dans chaque map. Pour finir, il y a le fameux donjon optionnel, pour y accéder, il faut au préalable avoir fini le jeu, puis revenir à l'endroit juste au-dessus du point de sauvegarde précédant le boss final, ce donjon optionnel se révèle ardu et se compose de plusieurs zones ou à chaque fois il faut en découdre avec un boss, jusqu'à battre le boss final de ce donjon, attention tout de même, car pour débloquer le trophée de ce donjon, il faut le faire en normal et certains ennemis (ainsi que les boss et Caméos) ont un niveau allant bien au delà du niveau 130.
Conclusion :
<b>Certes, Tales of Zestiria cumule les problèmes techniques et bugs en tout genre, néanmoins il apporte de la fraîcheur à la saga avec une tonne de changements, un monde en semi open world, des combats sans transitions, des donjons ou il faut réfléchir, une OST de qualité, un scénario captivant et un contenu intéressant, donc à ceux qui ne jurent que par la technique, passez votre chemin, pour les autres, vous pouvez l'acheter sans souci, car le jeu en vaut vraiment la chandelle, surtout qu'en plus, c'est certainement un des derniers J-RPG qui sortira en pal sur Playstation 3 et qu'il est bien plus intéressant que ce que les images et vidéos laissent paraître.</b>