Apparemment, la série télé n'est pas du tout fidèle. Les fans des romans n'en sont pas contents je crois.
Ce que je déteste dans ce premier tome de l'Epée de Vérité: Goodkind prone l'individualisme à outrance. Ce qui compte c'est la réussite, devenir important, peu importe les moyens.
Quelques scènes qui me restent en mémoire:
[spoiler]Son mentor, Zad (Zed?) qui lui dit assez ouvertement que s'il a le moindre doute sur la loyauté de quelqu'un, il doit le tuer car il vaut mieux tuer un innocent que laisser un ennemi lui poser des problèmes.
Le héros applique ce beau precepte en s'occupant que de ses fesses quand il croisera une petite apeurée dans la forêt lui demandant de l'aide et qu'il la laissera pretextant que sa mission à lui est plus importante que la vie d'une enfant.
Et le souci vient du ton employé. Puisque Richard est montré comme un jeune homme naïf au grand coeur. WTF??
C'est pas comme les exactions des personnages du Trône de Fer par exemple qui trouvent leur sens vu le monde dans lequel ils vivent.[/spoiler]
Il est pour la peine de mort aussi Goodkind, pas de pardon, pas de rédemption. C'est un grand fan du capitalisme, et le communisme c'est l'oeuvre du diable.
C'est son côté super carré, ouvert sur rien qui correspond à une fantasy manichéenne qui pose sans cesse un jugement sur tout et tout le monde que je ne supporte pas. Conjuger le héros concon naïf et amoureux transi à cette morale, eurk. Quand ça me débecte pas, ça me desespère et ça m'ennuie.
Voilà, c'était ma déclaration d'amour à Terry Goodkind. :blush: