Ahhh l'effet Dr.Wily... Hum bref...
Ce topic a le mérite d'être vraiment très instructif et les interventions de chacun très bien construites.
Par contre le seul à avoir capté ce que j'ai dit (ou tout simplement d'accord avec moi) est Medion. Vous n'avez pas tous compris ce que j'ai voulu dire au sujet de Fahrenheit 911.
Quand je dit que c'est aussi un divertissement je veut bien sur mettre en avant la subjectivité de Moore. On sait tous que Bush est un pourris doublé d'un imbécile profond. Mais l'écouté parler d'un sujet hypra sérieux comme la guerre et le voir nous montré un swing pourris juste après son commentaire c'est tout de même jouissif !
Fahrenheit 911 ne nous apprend rien de vraiment nouveau pour tous ceux qui on déjà suivit les frasques de Bush. Tout ceux qui on vu The Big One, Bowling, Roger And Me savent très bien que Moore ne montre que ce qu'il a envies de montré.
Dans Fahrenheit il fait limite passé Sadam pour une victime... Ce qui est discutable.
En même temps je trouve plus "utile" d'aller voir un Fahrenheit plutôt qu'un Spiderman. Je sais pertinemment que Spiderman 2 a eu de bonnes critiques. Pourquoi ? C'est simple, à l'image de Hulk les personnages sont pour une fois travaillés correctement ce qui est rare dans un film d'action. Perso je ne trouve pas ça exceptionnel a partir du moment ou si l'on enlève cet attrait aux films issues des Comics ce n'est pas la peine d'en faire des films justement.
Spiderman a été, tout comme le Seigneur Des Anneaux réalisé par un fan. Ce qui est salvateur pour ce type d'adaptation. Les critiques ont bien accueillis ça. Car dans tout Comics qui se respecte les perso ont TOUJOURS été d'une certaine façon torturé, ambiguë, tirailler entre 2 "mondes". Et pour une fois cela a été bien traité.
Je dit ça car dans mes jeunes années (5 ans...) je dévorait n'importe quel Comics qui traînais, et des Spiderman j'en ai bouffé sans pour autant aimé...
Et dans les films adaptés de Comics je retrouve justement ce que je n'aime pas dans ce genre. C’est a dire les bons sentiment a l'US que l'on retrouve tout le temps dans ce genre de prod, les perso faussement creusé. J'irais sûrement voir cet épisode.
Pour rire un peut je vais faire un « copier\coller » d'une critique qui m'a fait bien rire, je ne sias pas si c'es objectif (je ne pense pas) mais il doit y avoir du vrais :
Mes 2 étoiles pour les rares scènes d'action, fort bien faites, et surtout Jonah Jamieson, le fabuleux rédacteur en chef. Avec lui on s'éclate. La psychologie à 2 balles, très peu pour moi. "Un grand pouvoir implique de grandes respnsabilités", "tu dois devenir quelqu'un de meilleur", "on a tous besoin d'un héros"... Mais oui, t'es gentil. Et le pire c'est qu'ils te sortent ça avec l'air d'avoir inventé la poudre. Et ne t'inquiètes pas si tu l'as raté la première fois, ils vont te le refaire 10 fois, pas vite, avec des ralentis et du hautbois derrière. Qu'ils fassent ce qu'ils savent faire : des films d'action bien foutus où on ne se prend pas la tête, pas de la réflexion sur le dedans de son soi-même. Les amerloques font des films de psychologie comme les albanais des films à gros budget.
Maintenant j'aimerais répondre a certain :
SoulStealer
c'est bizarre, mais "Moore" et "subjectivité" ensemble, ça fait bizarre...
Ce document n'est pas du tout objectif ; Moore monte les images comme il veut les montrer, coupant ce qui l'arrange, etc...
Relis mon post c'est exactement ce que j'ai dit. Tu n'as pas compris la subtilité ?
Axi
Va falloir qu'on revoit nos définitions, pour moi un divertissement n'a rien d'utile 😉
Donc toi non plus tu n'as pas saisi la petite boutade... Je disait justement que les frasque de Bush, la corruption au plus haut niveau dans l'état le plus puissant de la planète j'appel ça du divertissement utile. Au sens ou, finalement, peut de gens, autant les Français que les Américain, savent qu'on leur mens. C'est tout a fait normal de mentir en politique pour pouvoir garder une stabilité.
Mais là ça ne touche plus à la politique mais aux intérêts perso des protagonistes du docu. De plus, l'aspect "ironique" divertis autant qu'il blâme et qu'il consterne. C'est toute une subtilité qui fait que quand on sort de la salle de ciné on est réjouit et "informé" (a la sauce Moore bien sur). C'est donc utile.
En attendant l'autre est-il un véritable film ou une simple satyre qui sort peu avant la campagne présidentielle, drôle de coïncidence
Moore ne s'en cache pas, son docu est de la propagande anti Bush pour éviter sa réélection. Et excuse moi mais c'est certainement plus sain que de faire croire que la guerre en Irak était là pour riposter contre les attentas du 11/09/2001 alors que Sadam n'avais rien a avoir la dedant... Tout ça pour du pétrole. Au moins Moore ne fait pas de victimes. Et c'est d'utilité publique.
Du reste sa palme lui revient-elle de droit ou était-ce uniquement pour empêcher le gouvernement actuel de censurer le film ?
La Palme lui revient car il faut un sacré courage pour tourner ce genre de docu, qui à l'origine n'était pas censé sortir aux US (censure justement). On lui a décerné non pas pour l'aspect qualitatif mais parce qu'il ose dire non a un gouvernement qui abuse de sa position.
Lyas
Alors toi, qui semble tant respecter la presse pour leur connaissance du sujet, pourquoi sur Spider-Man 2 ne les écouterais-tu pas?
Je n'ai pas dit que je tenais systématiquement compte de l'avis de la critique du milieux. Par exemple je trouve que Shrek 2 ou justement La Vie Est Un Miracle ont été mal recu par rapport a ce qu'ils apportent.
Par exemple pour La Vie est un Miracle certains critiques osent dires que comme Kusturica n'a pas fait aussi bien que Undergroud (Palme d'Or) le film n'a aucun intérêt. C’est un peut facile on ne peut pas obtenir la Palme a chaque fois, c'est de la mauvaise foi de leur par. Pour Shrek 2 je te donne 2 critiques "mauvaise" l'une constructive et l'autre totalement indigeste et sans intérêt :
les efforts d'une bonne fée au mauvais fond pour séparer Shrek de la princesse font office de trame dramatique sur laquelle on a greffé une infinité de gags dont l'entendement nécessite de solides connaissances en musique et en cinéma populaires. Un spectateur qui profiterait de Shrek 2 pour retourner au cinéma après trente ans d'abstinence ne rira pas plus de trois fois.
Celle là OK je comprend et je suis assez d'accord. Mais ça par exemple :
Pas d'effort donc, plutôt un univers balisé comme un flipper, avec excitation permanente, réversibilité de tous les instants et surtout, un cadre bien carré qui ne laisse strictement rien passer. (...) A la fois bourrée de fric et avare en prise de risque, cette coquille vide ne se départie jamais d'une certaine arrogance pantouflarde. Et si derrière sa trogne cool, Shrek était un vieux con ?
Dans la critique il faut faire le tri sinon on est vite débordé par de faut avis. Quand je regarde les critiques d'un film. Je vais toujours voir les plus mauvaise d'abord. Ca permet d'avoir le plus souvent l'avis le plus objectif possible. Allez dernier exemple pour Fahrenheit 911, 2 mauvaises critique encore l'une objective et l'autre absolument pas :
Pour atteindre sa cible, Michael Moore dans son pamphlet anti Bush, utilise les ressorts du cinéma hollywoodien - voix off, les bons, les méchants, l'ironie, parfois l'outrance. Certains passages du documentaire tombent dans le pathos démagogique. Le film ne mérite ni louanges ni critiques excessives, mais, tant qu'il y aura des Fahrenheit 9/11, la liberté de parole restera vivante. Ce qui est le principal.
On est d'accord mais en même temps je préfère la démagogie dénonciatrice à la mégalomanie guerrière. L'autre critique par contre...
La micro-réussite de Fahrenheit 9/11 vient de ce que, pour une fois, l'adversaire choisi par Moore semble exactement à la hauteur de ses procédés de mise en scène minables et putassiers. L'effet Fahrenheit 9/11, docu-bis et fanfaronnant, ce n'est au fond presque que du cinéma.
Par contre là j'aurais bien aimer les voir a la place de Moore...
Juste pour préciser qui si tout le monde prend le ciné comme un « divertissement », et j’entend comme divertissement la même chose que de se rendre a Euro Disney ou au Parc Astérix. Il ne restera plus beaucoup d’Art dans le cinéma.