Pour rebondir sur le héros muet, il me semble on ne peut plus normal que cette notion de protagoniste muet pose problème à de nombreux joueurs, moi le premier dans beaucoup de jeux (dans Chrono Cross notamment à certains égards), mais étrangement je n'ai jamais ressenti cette gêne dans Suikoden, et au contraire même, cet aspect a toujours fait partie intégrante de la perspective que j'adoptais vis à vis du jeu et le kiff qu'il me procurait et me procure encore. Peut-être tout simplement parce que j'étais trop jeune pour réfléchir pleinement à cette question la première fois que j'y ai touché, et que j'ai du coup accepté ça comme un fait sans que ça me gêne. Néanmoins, je crois que ça tient à autre chose, à une certaine vision de l'immersion du joueur, et que l'écriture et la narration dans ces jeux étaient en adéquation avec ce mutisme du perso principal, et qu'il ne pouvait vraiment en être autrement. (du moins c'est l'effet que ça a toujours produit sur moi). Bref, je n'ai jamais vraiment réussi à mettre cette sensation en mots, puis un jour je suis tombé sur une faq de suiko 5 où le gars avait rédigé un petit paragraphe sans grande prétention qui traitait de ce sujet et je l'ai trouvé assez juste, (même si applicable à beaucoup de jeux utilisant le même procédé sans que ce soit pour autant tout à fait pertinent) Bref, pour ceux que ça intéresse, c'est en anglais par contre : http://www.gamefaqs....en-v/faqs/60774 (à la fin de la faq)
Bref, voilà c'est anecdotique et ça ne fait pas avancer la choucroute mais c'est un point qui m'intéresse. Sinon je rejoins assez Medion sur la quête des 108 qui n'est à mon sens pas vraiment indispensable pour saisir la force d'écriture de ces jeux, sauf pour le 3 effectivement. Mes premières parties n'ont quasiment jamais été complétées à 100% question persos, et pourtant j'ai reçu ma baffe au même titre qu'avec les true ending, je n'ai pas ressenti de gros manque, même en refaisant le jeux avec les 108 et en voyant ce que j'avais loupé.