Je comprend bien ou tu veux ne venir, effectivement tous les auteurs ont eu des préoccupations politiques, et leur pensée en est teintée. Et je te rejoint sur l'idée de l'opposition finale au nazisme. (il suffit de lire quelques trucs sur savie pour voir qu'il a coupé les ponts avec des gens un peu trop nationalisto-xenophobes, et tout le monde sait que c'est essentiellement le travail de réécriture par l'époux de la soeur de nietzsche qui fut utilisé par le parti national socialiste.
A vrai dire, on retrouve le meme intreret pour l'ouvre de Weber : était-il ou pas suceptible de dévellopper des idées qui ont fait de l'allemagne ce qu'elle fut quelques années plus tard. On a récemment publié un ouvrage politique de Weber assez interressant sur ce theme. Pourtant la philosophie allemande revendique toujours cette autonomie, et on la retrouve a mon avis chez Nietzsche, de la pensée philosophique et de la pensée politique. La premiere vise au vrai, alors que la seconde est d'ordre pragmatique. L'ethique de l'une n'est pas celle de l'autre : on ne juge pas un bon politicien a sa capacité a dire qqch de vrai, mais parce qu'il dirige bien son pays. Il suffit de lire Machiavel pour le comprendre.
Le probleme, c'est qu'en france, on a trop l'habitude de vouloir tout cerner sur un auteur : on est dans l'exaustif. Un auteur est un tout, avec une pensée dominante, liée a ceci, a cela, etc... il ne faut pas oublier que cette démarche est extremement positiviste, et donc étrangère à la pensée phénoménologique, qui aime le désordre car le monde est chaos.
Si tu regardes bien, ce travail e contextualisation n'arrive pas pourtant au hazard : on écrit des livres entiers sur l'infuence ou pas de Nietzsche, Weber, Heiddegger (lui, il était vraiment nazi, ce qui n'enleve rien a la qualité de son oeuvre) sur les futur gouvernement totalitaires, alors qu'on fait rarement ce travail pour les auteurs français par exemple. Derriere cette pseudo préoccupation positiviste de vouloir tout dire sur tout, en fait on ne fait que manifester de la méfiance envers les auteurs allemands.
Par contre on fait étrangement peu ce travail pour les auteurs français. Pourtant Sternhell montrait superbement dans son ouvrage "ni gauche ni droite" combien la pensée française du début du sciecle avait pu influencer le nazisme et le fascisme. Toute la pensé française du début du XXeme se trouve engagée dans un combat politique autrement plus important que ne le fut la pensée allemande. Sternhell dit meme que tout viendrait de france... et je veux bien le croire. Mais c'est la préoccupation de l'histoire des idées, et non celle de la philosophie à mon avis.