Fei : tiens, entre DQ5 et SoAL, tu changes un peu de style de jeu. :ph34r:
Mais tu as raison, rien de tel qu'un bon classical, de temps à autre !
Sinon pas mal les deux "finisseurs de Mana Khemia", synchrones avec ça ^^ La secte s'agrandit de jour en jour. :XD:
Comme promis, il manquait des commentaires sur Persona 4, Mana Khemia 2 et The Wizard of Oz DS, les voici (et oui, pour les deux premiers j'ai beaucoup insisté sur les défauts, même si j'ai bien conscience des qualités de ces deux jeux) :
Commentaire Persona 4 : 3/5.
Que dire d'un jeu qui force la comparaison avec son aîné ? Qu'il tend l'autre joue après s'être pris une première gifle ? Persona 4 est vraiment un phénomène. Comment le détester quand on voit toute la richesse de l'univers, son réalisme ? Sans être franchement charismatiques (et surtout pas originaux), les personnages qui constituent l'équipe nous font passer de bons moments en leur compagnie, c'est un fait. Mais, il y a un "problème".
Le titre est beaucoup plus proche d'un Classical, d'un Shonen un peu trop kitsch, que ne l'étaient Persona 3 & FES. Là où ces deux jeux possédaient une atmosphère qui leur était propre, un concept original et totalement osé, Persona 4 se contente bêtement de reprendre dans les grandes lignes la même formule. En résulte un jeu totalement dénué d'originalité, sans compter qu'il répète à l'identique les défauts de ses prédécesseurs. Ainsi, on a une ost schizophrène, capable de très bonnes choses mais aussi et surtout extrêmement répétitive et banale quand elle le veut. Le level design n'a en rien été diversifié, les environnements changent juste d'aspect de manière plus significative qu'auparavant (on apprécie à ce titre les thématiques abordées par les donjons), mais autrement on fait exactement la même chose que par le passé. C'est même pire, puisque les combats sont dénués de toute stratégie, les faiblesses ennemies étant prévisibles et faciles à exploiter (en tout cas en mode normal).
Bien sûr, le plus gros défaut des Persona 3 est aussi de la partie, à savoir que le jeu traîne en longueur, et c'est un euphémisme que de le dire ! La trame narrative suit globalement un schéma qui se répète, l'objectif général est toujours le même et s'accomplit de manière identique. Le stress recherché par les développeurs, avec la mise en place d'une limite temporelle n'opère même pas, si bien que les journées passent avec toute la monotonie de notre vraie vie, là où un certain titre d'Atlus arrivait justement à nous faire envier le cadre de vie proposé...
NB : oui, la note est très "basse", au vue de la moyenne du jeu. Voyez-y une sorte de coup de gueule...
Commentaire Mana Khemia 2 : 3.5/5.
Difficile de parler du premier Mana Khemia sans l'emploi de quelques superlatifs. Bien loin d'être parfait, ce jeu plaçait néanmoins l'attente très haut pour une séquelle, que Gust n'a pas tardé à annoncé.
Lorsqu'on a fini le premier jeu et qu'on constate que sa suite semble assez similaire d'un point de vue gameplay, on s'imagine que le jeu ira à l'essentiel et que très vite on se retrouvera à enchaîner les monstres, dans le but de gagner de quoi impressionner les autres étudiants avec ses compétences d'alchimiste confirmé. Manque de chance, on a oublié quelque chose d'important : c'est une nouvelle année qui commence, à Al-Revis. Ainsi, les mécanismes de jeu se débloquent au fur et à mesure, et non pas tout d'un coup. Soit. Seulement quand on accède au plein potentiel du jeu après plus de dix heures, soit un tiers en temps de partie, on se dit qu'il y a un problème. Tout du moins, c'est le petit soucis que j'ai avec le titre de Gust.
Parce qu'on ne peut pas dire qu'il soit très soigné techniquement, malgré sa sortie à un stade avancé dans la vie de la PS2. Ce n'est donc pas du côté des graphismes que l'on peut se réconforter si le gameplay représente une certaine frustration. On se tourne alors vers l'intrigue ; eh bien non, elle est assez décousue, aucun évènement n'ayant vraiment lieu entre le début et la fin de l'intrigue (ce doit être à la mode de faire mariner les joueurs pendant une partie, de nos jours...). Fort heureusement, le casting est la grande force du jeu ; les personnages sont vraiment hauts en couleur (dans tous les sens du terme), et très nombreux qui plus est. On saura donc passer outre un comique de répétition (un peu trop insistant tout de même), afin d'apprécier toute la saveur d'un jeu qui remplit son cahier des charges côté gameplay (quelques améliorations dans l'alchimie et les Grow Books, qui faisaient défaut au premier), à défaut d'être très original.
Commentaire The Wizard of Oz DS : 4/5.
Nous connaissons tous le conte du Magicien d'Oz ; Media Vision, avec une petite cartouche de jeu DS, adapte avec brio l'univers de cette belle histoire au genre RPG. Il n'est pas difficile de constater la finesse des graphismes et la richesse de l'animation, pas plus qu'il ne l'est de s'incliner devant la qualité de l'ost signée Sakimoto. Il est en revanche plus surprenant de se retrouver transporté par l'émotion d'une histoire si simple. Un savant mélange d'humour, d'émotion et de beauté constitue la partie narrative de The Wizard of Oz. Alors quand en plus, le jeu se permet de posséder un gameplay bien à lui, rempli de bonnes idées et entièrement jouable au stylet, on comprend qu'on est en face d'un projet audacieux, tout de même. Et c'est clairement ce qui fait que les RPG DS comme celui-ci, on ne les oubliera pas, malgré les années.
Durée de vie convenable et des boss optionnels coriaces à vaincre
Fluidité de l'action et d'excellentes idées de gameplay
L'histoire pleine d'humour et d'émotions
Qualité de la réalisation 3D
Un univers enchanteur
Richesse de l'ost
Un peu trop linéaire
Le bestiaire manque de variété
Les skills en général peu mis à contribution
Il manque un Movie Theater et un Sound Test (pas d'Extras débloqués)