C'est sur que si l'on met ces exemples dans leur cadre, les personnages ont très souvent leurs raisons.
Mais pour Gunmm, le monde dans lequel Gally évolue est un monde violent.
Je suis d'accord, que c'est une image qu'à voulu donner Yukito Kishiro. A ce titre la, je ne jugerais point la "banalité" de la violence qui fait débat. Pour survivre, Gally doit se battre et tuer ses adversaires.
Ce n'est pas au niveau du scénario et du background de cette histoire que ce livre serait dur. Les thèmes que l'on y rencontre sont encore assez nobles (Se battre pour protéger celui qu'on aime, pour se dépasser sans cesse, etc) mais plutôt au niveau de la mise en scène.
Comme tu disais avec Berserk, on voit un personnage cribler un autre de carreau d'arbalètes. Jusque la , selon l'angle de vision de la scène on peut très bien imaginer un dessin ou on voit le méchant de face, une douzaine de carreaux dans la poitrine, la cage thoracique explosées et ses organes à l'air libre. Ou alors tu peux avoir un dessin tout aussi poignant et démonstratif en voyant cette fois ci l'ennemi de dos à genoux, mais sans voir l'état de son torse criblé, laissant l'imagination décider.
Ce que je voulais dire, c'est que Yukito Kishiro n'hésite pas, il montre tout dans les moindres détails sans forcément chercher à ménager le lecteur (explosion de corps, de membres, de cerveaux). Voila pourquoi, pour de jeunes lecteur, je trouve ça peut être un peu trop osé.