Terminé Breath of FIre IV sur PS1 mais émulé sur la PSP avec un câble qui fait jouer sur la télé cathodique.
44h pour boucler l'aventure. J'avais trouvé un patch (Uncesored v1.1) qui avait l'intro du jeu originale en japonais et des sous-titres anglais et quelques scènes ringardes de plus et une violente.
Je l'ai joué en deux ou trois temps et une fois que je l'ai repris, j'ai assez vite progressé jusqu'à la fin. Un des points forts est certainement le style artistique qui agence si bien la 2D et la 3D. Ça m'a vraiment fait plaisir de voir autant de fluiditié dans les animations. La conception des villes et villages est très serrée, mais elles sont très vivantes et dynamiques, c'est impressionnant à voir. On a jamais l'impression qu'on est dans un lieu vide, tout est si bien designé et pensé, c'est renversant. Les personnages qui les habitent ont des petites animations très chouettes et sont souvent attachants.
L'idée d'une histoire qui alterne entre deux personnages, complètement à l'opposé du monde est bien ficelée. Je veux pas en dire trop, mais y'a des bons moments d'histoire avec Fou-Lu.
Pour la musique, je dis toujours la même chose des jeux, j'aime toujours la musique. Ici, elle est géniale encore une fois. Elle se marie si bien avec l'ensemble du jeu. Tout est bien équilibré, les volumes aussi. Juste la piste pour la carte du monde, c'est du bonbon. Il y a une bonne diversité dans la trame sonore en génréral, on va dans des styles plus orientaux avec des percussion de gamelan, des flûtes, des citares du côté de Fou-Lu. Tandis que du côté où l'on suit la bande de héros, ça peut même aller un peu vers la bossa quand l'on va pêcher. J'ai des coups de coeur pour les pièces de villages comme "Song of the plains", "Landscape". Mais en gros, on a de l'excellent matériel d'écoute bien diversifié et riche qui est vraiment approprié pour l'aventure qu'offre Breath of Fire IV. Ça s'écoute au mieux, en jouant car elles sont là pour faire apprécier les contextes.
Il y a quelques petits segments d'histoire que j'ai trouvé un peu déconcertants.  Le sacrifice de Mami pour en faire une genre de munition de canon (?!) et la scène de body-horror d'Elina et sa demande de mort par Cray. Elina m'aurait semblé en mesure de sacrifier elle-même, sans l'aide de Cray, tant qu'elle a l'arme au pied du lit.  Enfin...  Je ne cherche pas de réponse, je ventile, disons. C'est encore frais des derniers jours...  Je requestionne à savoir pourquoi ce sont les personnages féminins qui se retrouvent à être réduits à la torture pour en faire devenir une munition d'arme ou à la dépendance de l'autre pour accomplir une tâche. Je ne cherche la parité, juste que ça me semble très réducteur de réduire un humain à ça, au final. Y'a sûrement un clash de culture aussi. 
   
En général, l'histoire est bien dosée et se déroule à un bon rythme. L'univers est coloré et épatant malgré les mauvais côtés du coeur corrompu de certains hommes de pouvoir qui y habitent. Ce qui fait traîner la patte, c'est la fréquence un brin élevée des combats aléatoires. J'ai souvent mis la radio durant ces moments de transition où il faut combattre pour aller au point B.
Mention spéciale pour les nombreux mini-jeux fort innovants qui sont assez comiques pour la plupart. J'ai trouvé cela fort rafraîchissant et dynamique!
Pour terminer, mon expérience globale était très satisfaisante. C'est un excellent RPG de PlayStation. J'aurais beaucoup aimé y jouer des années avant, mais c'est chose faite maintenant.
Du costaud!