Je profite du confinement pour finir quelques jeux.
Donc:
Fini Megadimension Neptunia VII: En 40 heures.
Commencé en 2016, ça m'a pris comme ça de vouloir le terminer, histoire de, et ne plus l'avoir sur ma liste de jeux commencés et pas finis. Je m'étais arrêté à 35 heures de jeu, donc j'ai mis 4 ans à faire les 5 dernières heures lol.
Bon, ce n'est clairement pas le meilleur opus, mais ce n'est pas l'immense bouse qu'est Cyber Dimension Neptunia. C'est déjà ça 🙂
On reste sur du J Rpg classique, avec son lot de scènes d'amitié, le tout saupoudré d'un humour que je qualifierai de "neptunesque". (L'héroine s'adresse souvent au joueur, ou bien à une situation qui contourne la frontière entre le joueur et le jeu. )
Le jeu est scindé en 3 parties, ou chapitres.
Les 2 premiers sont intéressants, ils mettent en avant des personnages nouveaux et l'histoire est pas trop tirée par les cheveux. Pour le 3ème et dernier chapitre, je le trouve très mauvais. ça aurait pu être une belle apothéose, mais on tombe dans le mille fois recyclé, et c'est très dommage. La facilité des scénaristes se fait trop sentir sur la fin, et on fini le jeu en trombe afin de mettre fin au supplice.
En ce qui concerne les musiques, pour le coup, c'est plutôt pas mal, quelques titres sont vraiment bons, et d'autres très classiques. Pas trop de déchet, à part un ou deux donjon dont les musiques sont casse bonbon.
L'interface du jeu est plutôt bonne, mais comme souvent avec les Neptunia, il y a trop de rubriques, et on peut vite se retrouver moyé sous le flot d'infos à l'écran.
ça influe donc sur le gameplay général avec des choses complétement inutiles que l'on utilisera quasiment pas, et des quêtes de guilde toutes pourries.
Donc les à côtés ne sont pas vraiment le point fort du jeu.
Par contre les combats sont dynamiques, funs, et explosifs. Les mises en scène des coups spéciaux sont bien foutues
Les graphismes sont moyens, il faut le dire, et quelques niveaux sont une honte en terme de design tellement ils se sont pas foulé. Mais la pâte artistique est fidèle à elle même en donnant vie à des persos tout choupinous et attachants, aux mimiques hilarantes.
Pour terminer, on reste aussi dans l'univers de la métaphore vidéoludique (chaque perso représentant une console), donc beaucoup de niveaux, de thématiques et d'ennemis ou PNJ font référence à l'univers du jeu vidéo et de ses nombreuses licences
Un petit rpg sympa donc, avec son lot de personnages très joyeux et caricaturaux, mais sans zeste de folie, alors que ça avait bien commencé.
Note finale: 7/10
Et terminé The Outer Worlds en 30 heures environ. (commencé il y deux semaines lui).
Si j'étais prof je dirai: Peut mieux faire. En effet, quand on connaît le pédigrée d'Obsidian, on pouvait largement s'attendre à mieux. Pas que le jeu soit une daube, mais ce n'est pas non plus un très bon shooter-rpg.
J'ai senti une petite touche de Mass Effect vers le début du jeu, mais ensuite, il fait tout en vraiment moins bien, on a donc droit à un petit Mass Effect du pauvre.
Le Space Opéra référence (avec Kotor) pèsera de tout son poids sur le dos de ce pauvre Outer Worlds tellement on sent qu'ils ont voulu s'en inspirer en apportant leur petite touche.
Mais non, la sauce prend rarement et ils auraient du s'en détacher totalement pour imprimer leur propre marque de fabrique. Le pire est que l'on sait le studio capable de beaucoup mieux ce qui me fait penser qu'ils ont sorti le jeu bien trop tôt.
Et cette sensation perdure jusqu'à la fin. Bon sang, pourquoi tant de temps de chargement avant d'entrer dans un niveau ? (ville ou pseudo donjon, ou vaisseau). 25 à 30 putains de secondes à chaque fois !! et avec des écran de chargement profondément ridicules et inintéressants, composés de fiches d'anatomies de canidés et autre manticores. Super ! heureux ! fait chier !!
La variété dans les décors est aussi aux abonnés absents. Un space opéra doit permettre du voyage et de découverte en terres inconnues, mais jamais on est pris de ce sentiment d'immensité sauvage que l'on peut retrouver dans ses illustres représentants.
Et c'est tout comme ça !
Les personnages qui accompagnent le joueur ont une pauvre quête de compagnon de merde qui dure 3 minutes, et qui est souvent ridicule. C'est un vrai fuck aux scénaristes, franchement !
Les combats sont correctes, même si on atteint pas des sommets dans les possibilités que peut offrir le genre, il s'en sort plutôt bien. Mais juste: pourquoi quand on tue un ennemi en lui tirant dans le pied, il explose comme s'il avait été fait en baudruche ??
Ils explosent quasiment tous de façon grotesque que s'en est risible. Franchement, ils auraient pu faire un plus réaliste.
Et puis les 2 coéquipiers font souvent n'importe quoi et sont atteint du syndrome du suicide prématuré. Heureusement le jeu est tellement facile qu'on peut voir mourir des dizaines de fois ses compagnons qu'on peut de toute façon défourailler à loisir la quasi totalité des ennemis sans suer un peu.
Le seul vrai truc potable, c'est la qualité d'écriture des dialogues pour ce qui est du scénario principale, et généralement des quêtes de factions. Les choix de réponses sont funs et variés, et touts les archétypes de joueurs seront forcément représentés.
Donc en résumé, ce jeu est globalement moyen, il fait le boulot en terme de shooter, mais manque cruellement de profondeur pour le côté rpg.
On aurait par exemple apprécié de pouvoir recruter plus d'équipage, de pouvoir faire évoluer son vaisseau ou même créer une colonie.
On aurait aimé plus de variété dans les décors et les ennemis (j'ai du croiser une dizaine d'ennemis différents en tout dans tout le jeu...)
Et mettre pourquoi pas des combats de vaisseaux, enfin bref, il y a pleins de choses qu'ils auraient pu faire pour rendre le jeu plus immersif que ce feuilleton de série B.
Soyons sympa : 6/10