J'ai conclu la retrospective Mizoguchi aujourd'hui. 7 films impressionnants de maîtrise et d'engagement, toujours très ancré dans l'Histoire du Japon, toujours très complexe et sans concession (au contraire de ses contemporains Naruse et Ozu, plus orientés vers des histoires simples pour explorer avec la plus grande des sensibilités les sentiments et relations humaines).
S'il fallait en retenir 3, je dirais L'intendant Sansho, mais surtout les chefs d'oeuvre absolus que sont La rue de la honte et Les amants crucifiés. Le genre de films tellement intelligents et riches qu'on pourrait passer sa vie a y penser sans jamais tourner en rond, le genre de films tellement bien réalisés qu'ils sembleraient trop courts même s'ils duraient 10 heures... Une apothéose du cinéma.
Pour en rester aux films des années 50, j'avais vu 12 hommes en colère il y a quelques temps déjà. Réalisation brillante pour une idée brillante, avec une interprétation épatante (Henry Fonda, quelle classe...).
Sinon, aujourd'hui, puisqu'il passait dans le même ciné et que la séance était a 3 euros, j'ai pas résisté a revoir Rashômon, LE film de Kurosawa. J'avais adoré la première fois, mais la, le film m'a foutu sur le cul du début a la fin.
Définitivement l'un des films les plus importants de l'Histoire du cinéma, au même titre que Citizen Kane (pas moins pour moi), avec une réflexion stupéfiante et des idées de mise en scène révolutionnaires. D'ailleurs on disait que Jacob's ladder avait visiblement inspiré tous les films ultérieurs du genre. Revoir Rashômon permet de confirmer qu'il s'agit bien du film qui a, en terme de mise en scène, le plus inspiré les autres réalisateurs, jusqu'a aujourd'hui.
CULTE.
Rien a voir, mais sinon récemment j'ai vu les 3 saisons US de The Office. Hilarant, accrocheur, plus fin qu'il n'y parait.
Prochain cible, Entourage! Je l'ai évité jusque la parce que le synopsis pue, mais tant de louanges pour une série estampillée HBO, ca mérite mon attention ^^.