Après une année 2016 où mon premier et mon dernier film vu de l'année ont été peut-être bien mes deux coups de cœur principaux (Three Idiots, sommet bollywoodien, et un des meilleurs films du sublime Aamir Khan - surtout connu dans nos contrées pour Lagaan ; et Premier Contact, qui m'a personnellement complètement bouleversé pour son intelligence permanente - et pour lequel les doutes de cohérence soulevés de-ci de-là ont trouvé pour moi explication logique), et en attendant de peut-être livrer un bilan des 160+ films vus dans l'année, je livre un petit bilan de janvier.
5 films vus en salles, et 35 vus chez moi, avec, à deux exceptions près, des films que je n'avais encore jamais vus.
Côté salles, déception avec Rogue One (le côté prequel trop prévisible a tué dans l'œuf pour moi tout enjeu dramatique) ; moment léger malgré sa pléthore d'incohérences avec l'amusant Passengers ; et trois films que j'ai trouvés plus solides.
Live by Night, superbe polar d'un classicisme qui en fait toute la force : là où beaucoup s'inquiètent de la disparition de réalisateurs "classiques" quand Clint Eastwood ne sera plus là, je me dis qu'Affleck peut parfaitement remplir le rôle. Par ailleurs, si quelqu'un connaît les coordonnées de Ben, je prends, il ferait un boulot parfait pour adapter un des polars que j'ai publiés 😃.
La Grande Muraille, qui compense un certain potentiel légèrement nanardesque par une ampleur visuelle permanente, et un côté film qui ne se prend pas trop au sérieux et le rend éminemment sympathique.
Nocturnal Animals, aussi poisseux et hypnotique qu'un peu abscons et trop intellectualisant, mais clairement remarquable.
Côté "pas en salles".
Beaucoup de films d'horreur, avec l'intégrale Chucky, que je n'avais encore jamais vue. C'est très irrégulier, avec notamment un volet Le Fils de Chucky très très moyen.
J'enchaîne sur la saga Halloween, en plein revisionnage du premier volet.
Je vais éviter de tout citer (l'intérêt est limité, les curieux peuvent suivre mon profil Senscritique), et mettre en avant l'excellent The Invitation, qui aurait mérité une sortie salles, au lieu d'être un DTV, avec son atmosphère redoutable, ses personnages délicieusement brossés, et son déroulé d'une rare fluidité. Plus réussi à mon sens que Jennifer's Body, de la même réalisatrice.
Un peu de bollywood (et assimilé, j'intègre tally/kolly/etc. dans le terme, mes excuses pour le raccourci), avec le bordélique Gunday, qui, malgré d'évidentes maladresses, parvient à offrir une expérience de qualité, et le masala typique Baaghi.
Un tour par un grand classique que je n'avais encore jamais vu, Massacre à la tronçonneuse (qui, bien qu'ayant clairement vieilli, reste clairement marquant, et surtout capital dans l'histoire des films de genre), et par une production Elijah Wood dont on m'avait dit beaucoup de bien, avec le très fun Cooties et ses professeurs luttant contre des écoliers zombie.
Du mystique avec Au-delà du réel (les amateurs de Zardoz peuvent y aller avec confiance), et un grand classique de l'animation avec Wicked City me permettent de compléter mon tour d'horizon.
Et, pour finir, le raté du mois : Cell Phone, adaptation du roman de King avec Samuel L. Jackson et John Cusack, qui entremêle facettes de pur nanar et idées plutôt sympas, pour venir clairement échouer sur sa ligne finale à faire basculer le film du bon côté.