Je ne cautionne la "misére" ou "frére de misére" que lorsque qu'elle n'a plus de quoi, dignement, se loger, se nourrir et se vêtir autrement et par ses propres moyens (donc pas de quoi porter du Nike, La firme par excellence, comme tant d'autres...), là, le droit à la violence (ds le sens de se révolter), est le seul droit que la misére donne. Paradoxalement, ou pas, les mvts en son nom sont plus souvent des marches d'une telle gravité qu'elles en sont, le plus souvent, pacifiques et dignes de respect. La fierté est un autre droit, comme de répondre soi-même à ces besoins vitaux, et je suis d'accord que je peux me la foutre où je pense si l'on ne peut travailler décemment, mais est-ce vraiment toujours le cas, ou commence vraiment mon bon droit de travailler "dignement" et ou s'arrête l'indigne, est-ce de penser comme les actionnaires et leurs critéres de riches pour certains, avec leurs calculs et leurs plafonds?, tout en allant et militant contre eux, même si un casse d'un petit million me suffirait, le temps que ça me prend de tout liquider, comme les actionnaires, parfois, ...ou alors de bien le placer en bourse, comme eux... Aller tuer la montre et le temps du capitalisme à outrance, comme d'aller plus vite en besogne, seule la misère en a le droit, parce que c'est le droit de vie sur l'argent. Pour en revenir au droit du travail, où commencent et s'arrêtent l'abus et l'exploitation, et de nos exigences, qui n'en sont peut-être pas, dans le contexte "capital" ARGENT/loisirs, ou, argent/LOISIRS. Est-ce piller ou brûler un entrepôt Sony avec plein de cd (sous-labels indépendants) qui va faire baisser les prix et encourager la distribution comme de voler aux riches pour donner aux pauvres. Les loisirs et le bon temps à passer, sans être réac, voilà où ça peut aussi blesser, avec certains d'entre nous qui avons de l'argent mais jamais assez. Le choix est malheureusement vite fait, du moins honnêtement, c'est ou le loisir modéré de choisir avec peu de moyens pour bcp de gens, ou les loisirs à profusion de choisir en payant plus cher pour une part encore non négligeable d'une grande "minorité" (cher mais pas tant que ça, "grâce" aux pays étrangers ou voisins qui se font ou se sont faits exploités pour notre bien-être, nous aussi, en qqlqes sortes, ns somme d'officieux actionnaires, mais le vent tourne, ou du moins dans la même direction pour tous, voilà qui réveille!). Ca m'est plus facile maintenant, et de le dire, mais cela n'a pas toujours été le cas, et peut se reproduire. Si c'était comme pour moi, je changerai ma donne, cad mon rythme de vie mais ne changerai pas ma façon de voir, ni d'agir si besoin, touché ou non, pour autant.
En résumé, si il y a manifestations discutables... c'est souvent parce qu'elle s'accompagnent de différentes conséquences comme de plus ou moins grandes causes, et le problême médiatique, voulu ou non, est la confusion des "genres" et des personnes réellement dans le besoin...