Peut être que c'est bien pour l'époque, mais la on est en 2009, j'allume ma DS, et je vois un jeu avec une histoire peu profonde par rapport à ce que j'ai déjà joué, des perso avec un peu de psychologie mais qui n'est pas tant développé comparé à ce que j'ai pu jouer ces cinq dernières années.
De ce point de vue on est d'accord : Square Enix s'est bien payé la tête des consommateurs quand il disait que les versions de FFIV vendues avant ne reflétaient que 25% du scénario initialement prévu, et que ce dernier serait davantage dévoilé dans la version DS. Mise à part une traduction revue et très supérieure aux autres versions, le développement supplémentaire est inexistant. C'est d'ailleurs un peu au cas de FFIVDS que je faisais référence, quand je disais que pour Square Enix la limite entre portage et remake est floue...
Je suis d'accord avec toi dans le fait qu'il y avait de la place pour élaborer dans la version DS ; en tout cas j'ai vraiment eu le sentiment que tout allait trop vite en y jouant (après pour les évènements en eux-mêmes, le fait qu'ils suivent un même schéma ne me dérangeait pas outre-mesure).
Je n'ai pas le même sentiment quand je rejoue au jeu en 2D, puisqu'il est tel qu'il était lors de sa conception : je l'apprécie pour sa simplicité, et ça passe très bien ainsi. En évoluant vers la 3D, le soft recherche en quelque sorte à se sophistiquer, tache à laquelle il échoue lamentablement (en tant que remake).
N'empêche que pour moi, ça reste la matérialisation 3D (avec une modélisation très kawaï mais adorable pour certains personnages, en dehors des pixels...) d'un de mes RPG favoris, avec une traduction digne de ce nom. La difficulté originelle du soft est remise en avant (ce qui donne lieu à des combats plus intéressants à jouer au passage), et il y a un bon ajout de gameplay, malgré tout : la transmission des compétences, qui autorise un certain degré de customisation (et puis faire pleurer Kaïn, ça a quelque chose "d'épique", mine de rien :XD: ).