Je suis désolé d'intervenir dans ces échanges virulents mais il y a un débat (qui est, à mon sens, le fond du débat) qui ne se situent pas là où vous le faites (et qui serait peut-être plus constructif ... ou en tout cas qui permettrait plus d'ouverture chez les protagonistes).
Il se trouve que depuis très longtemps, l'homme a incorporé la viande (ou poisson) dans son mode de nutrition. Mais ça n'est que depuis que les années 50-60 (apparition des premiers supermarchés ?) que la viande a été produite en masse. Et c'est principalement à partir de ce moment que les producteurs ont cherché à augmenter leur production. A produire plus pour des conditions moins bonnes. Enfin bref.
Tout ça pour dire que le problème d'incorporer de la viande dans sa nutrition n'en est pas vraiment un. Il en a toujours été ainsi (ce qui permettait dans le temps de réguler certaines populations d'espèces) et ça n'a jamais posé de problèmes.
Mais depuis la production massive de "viande" (l'expression, quoiqu'un peu banale, est tout de même très chargée en sens ... produire de la viande en masse ... Ce ne sont pas des animaux qu'on produit en masse, mais réellement de la viande. C'est profond je trouve, mais passons !), le fait de manger a été plus systématique (on en a quasiment à tous les repas maintenant). Et le problème d'éthique s'est posé. Bien ou pas de manger de la viande ?
Pour faire avancer ce débat, il faudrait pouvoir parler avec des gens de différentes générations (pas nous, qui sommes à peu près de la même génération : nous avons tous connu la viande dans nos assiettes, de façon régulière (enfin a priori)). Afin de voir comment eux perçoivent le "problème".
Donc (pour résumer) à mon sens, le débat se trouve dans le fait qu'on trouve trop souvent de la viande dans nos repas. Je pense que c'est là qu'il peut y avoir un réel échange ... mais pit-être que je me trompe aussi :ph34r: . (C'est juste que le débat "J'mange d'la viande" VS " La viande cey le mal" ne me semble pas réellement avancer et ne me semble pas non plus ... productif)