Il a dit "presque" et je ne considère pas vraiment les commentateurs radio ou télé comme des chantres de la mesure. "Humiliation" est plus vendeur que "rude défaite".
Nan mais là, sincèrement... 4-0 pour le Bayern, une action chaude pour Lyon en deux matchs, il faut quoi de plus ?...
Tu avais déjà essayé d'expliquer que les deux équipes avaient été mauvaises à l'aller avant de voir les stats...
Lyon a été minable, vraiment.
Le truc que je considère est que certains termes sont un peu trop extrêmes pour exprimer une idée. Considérer qu'une équipe s'est fait humilier ou a été minable est d'une violence assez forte, à mes yeux.
Et, pour l'aller, je maintiens ma position, que j'avais avec les stats sous les yeux : ce fut un match sans grand intérêt, avec Lyon qui ne faisait rien, et le Bayern qui s'amusait à ne rien cadrer, ne montrant pas grand-chose face à une équipe aussi attentiste. Un match où on s'ennuie ferme et où il ne se passe peu ou prou pas grand-chose, j'attribue en général cela aux équipes, lorsque les conditions de jeu sont bonnes.
Et je n'ai pas besoin de démontrer en quoi dire "c'est une humiliaaaaation" est plus à même d'attirer l'oreille que "Lyon a été complètement dominé". Les mots sont galvaudés, dans les médias (c'est d'une certaine façon normale, en même temps), ce n'est pas pour autant que, avec la possibilité de converser sans effets de surenchère, on ne peut pas essayer de faire preuve d'une mesure bienvenue.
N'oublions pas qu'on a quand même des joueurs qui, ce soir, sont passés à travers, et sont complètement abattus. Je ne suis pas sûr que les traiter de "minables", alors qu'ils ont tout de même atteint les demi-finales de ce qui est peut-être la plus grande compétition de clubs au monde, soit particulièrement logique. Les Lyonnais se sont loupés, sont passés à côté de leur match, oui. Sont "minables", je joue mes mijaurées, mais ça me gêne plus. Nous pensons probablement la même chose, ou pas loin, mais n'avons pas le même usage de nos mots pour l'exprimer.