Donc, partant de là, je maintiens que si t'enlèves le train fantôme, l'opéra, la ville minière de Narshe etc. de FFVI, tu changes l'univers, et ça change aussi l'histoire.
Qui a dit le contraire ?
Toi-même, 2 phrases plus tard:
Et c'est pas une question d'univers pour moi dans ce cas
et dans un autre message...
Vu que pour moi l'histoire et l'univers sont pas dépendants l'un de l'autre, [...]
Mais comme tu arrives tout comme moi à cette conclusion:
On a pas non plus la même définition de l'univers
Visiblement, on est donc d'accord sur le fait qu'on soit pas d'accord sur la notion d'univers, donc. (enfin je crois, j'espère...) On est peut-être au moins d'accord sur la question de la dépendance entre une histoire et ce qui y est fait référence à savoir:
une situation temporelle (passé, futur, contemporain ou Imaginaire donc exclu de toute notion "réaliste" mais pas forcément incohérent)
une situation géographique (montagne, mer, etc.)
une situation sociale
une situation politique
une situation démographique (races, langues, densité de population, proportion de totu cela...)
une situation culturelle
et j'en passe.
Je te laisse me confirmer ou non ça et on reviendra sur la définition du mot "Univers" après.
Je m'auto-cite pour rappel:
[...] on a pas non plus la même définition de univers, et ça, c'est ce que j'essaye de démontrer mais je suis pas sûr que vous l'ayez compris
2 messages plus tôt quand même, on aurait pu s'épargner toutes les démonstrations de ce matin. C'est pas grave, on a quand même parlé du sujet de la cohérence entre-temps.
Pourtant tu parlais toi même d'univers Steam punk pour FF6.
Déjà j'ai dit Steam Punk/Victorien. C'est pas tout à fait pareil.
Steam Punk ne définissant donc pas un univers pour toi
Steam Punk, et donc non, Steam Punk/Victorien, ça ne définit en effet rien du tout, c'est une appellation approximative. Si tu as mieux pour résumer en quelques mots un ensemble de lieux, un contexte social, économique, militaire, géopolitique, industriel et autre, tel que définit dans FF6, je prends. Je serai même ravi d'avoir mieux parce que ça ne m'a jamais satisfait.
Pas du tout.
L'histoire parle de duel, et rien ne change. Tu entres totalement dans la scénarisation et la mise en scène, en parlant d'allonge et compagnie.
ce n'est pas qu'une question de mise en scène
Citation de Luckra:
Rien à battre qu'ils s'entretuent au flingue, pistolet, katana ou guitare électrique en plastique, c'est l'univers qui donnera cette info.
(j'ai dépassé le nombre de citations autorisées, j'avais jamais vu ça, donc je paraphrase par la suite)
Je dis donc depuis le début que histoire = évènements + univers. Tu dis donc qu'une histoire peut être "racontée", quand tu "racontes" que machin tue bidule avec un flingue, tu ne mets pas en scène, tu racontes. On peut le résumer à une simple phrase, ça change n'importe comment l'histoire. Un détail, certes, je l'ai dit dès le début et confirmé par la suite, mais ça change, fait l'addition de tous ces détails et tu as un résultat plus probant - j'ai déjà fait un laïus sur le sujet. Quand tu racontes l'histoire de Romeo+Juliette, tu racontes qu'il y a des flingues, des bagnoles, des médias et j'en passe, tu racontes que c'est dans un univers contemporain. Ce n'est donc pas une question de mise en scène mais bien une question d'histoire. Et si tu te tiens au texte d'origine de Shakespeare, tu ne racontes pas Romeo+Juliette, ton auditeur ne sait pas que tu te replaces dans un contexte contemporain. Le style d'écriture, le vocabulaire employé, ta connaissance de l'auteur de la pièce etc. t'empêchent de faire un tel rapprochement.
Après, tu peux m'expliquer tout ce que tu veux sur le fait que c'est MA vision du truc. Si Romeo+Juliette n'avait pas raconté une histoire différente du Romeo & Juliette de Shakespeare, ça serait une adaptation fidèle à l'œuvre d'origine parmi tant d'autres que l'on aurait même pas évoquée dans cette discussion. Et des adaptations uniquement différentes en terme de mise en scène, il y en a des tas. Elle ne changent pas l'histoire pour autant. Si Romeo+Juliette s'en démarque tant, c'est bien parce qu'elle raconte quelque chose de différent.
Et le changement d'une épée par un flingue n'est pas un détail significatif uniquement pour moi, c'est un détail qui ressitue une époque, un contexte différent, ce que raconte le film. Et c'est pas n'importe quel pistolet, c'est un magnum ch'sais pas quoi, un truc qu'on situe tout de suite au XXe siècle, pas un mousquet. Chose que n'aurai pas fait un fleuret. Ta question "qui" là-dedans me parait hors-sujet. C'est pas MOI qui décide que ça change quelque chose, c'est la réalisateur du film, qui ne tient pas que le rôle de metteur en scène mais également de conteur ainsi que les spectateurs qui voient le film et comprennent immédiatement l'univers et le message (pour peu qu'ils soient un minimum documentés sur le sujet, càd savoir que l'histoire d'origine à été écrite au XVIe siècle). Change l'épée par un fleuret et la réalisateur/conteur ne va même pas s'en rendre compte, y'aura à peine 3 historiens pour gueuler et dire que c'est pas crédible. D'ailleurs si ça se trouve c'était des fleurets, à l'origine, et non des épées. Maintenant, que ce soit un Magnum gros calibre ou un Beretta, on s'en tape, ça c'est de la mise en scène en effet, à moins qu'il n'y ait un message particulier derrière l'utilisation d'une marque de flingue particulière (pas que je sache).
L'important dans ce détail, c'est qu'il induit un changement d'époque bien précis, un changement d'univers, ça raconte donc autre chose. L'allonge de l'épée, de mémoire, n'a aucun impact mais tu pourrais lui en donner un dans une autre version et ainsi peut-être changer l'histoire...
Et je reviens sur ton "ça serait tous ennuyeux si on avait tous le même avis". Je suis d'accord, l'intérêt c'est qu'au moins on sache de quoi chacun d'entre nous parle et qu'on ne fasse pas de mauvaises interprétations. Sinon (mais ça aussi je l'ai déjà dit), on dit "les goûts et les couleurs ça ne se discute pas" à tous les posts. Et pourtant comme disait Nietzsche, d'en discuter on ne fait que ça.
Mais je l'ai dit aussi, ça, que j'arriverai pas à vous convaincre. C'est plus mon but non plus, je voudrais surtout qu'on se comprenne.
A la fin il faudra quand même que tu m'expliques (ou vous m'expliquiez), dans ta vision des choses, pour que moi je comprenne, ce qui caractérise une bonne histoire, en faisant visiblement abstraction de l'univers et/ou de son message de fond.