Ok OK !
Bon il en va du lourd, évidemment.
Ce n'est pas tant le jeu (en fait il y a beaucoup de jeux moyens que j'ai apprécié car émotionnellement chargé de souvenirs) qui m'a plu mais surtout le contexte dans lequel je l'ai fait.
Pour faire (très) court : je l'ai fait alors que j'allais régulièrement squatter chez un ami chez qui, il faut bien l'avouer, quand on a 16 ans c'est un paradis.
De la pizza, des pâtes ou des kebabs pour les repas. De la boisson à "volonté". Une paire de potes avec qui parler quand on en avait envie et surtout une totale liberté sur le temps de jeu. Quand on a 16 ans et qu'on n'a pas tout ça chez soi, ça laisse rêveur (en tout cas pour moi, pauvre adolescent de base que j'étais).
C'est donc comme ça que j'ai découvert certains RPGs, qui m'étaient alors totalement inaccessibles (et parfois on se dit qu'il aurait mieux valu que tout cela reste inaccessible. Mais là est une autre histoire)
Alors un beau jour j'ai lancé Azure Dreams (ps1).
Le début semblait sympa voire accrocheur. Une petite ville dans laquelle évoluer, des personnages sympathiques. En clair les premières minutes se passent bien.
Et puis, je rentre dans le donjon (après avoir fait 15 fois le tour de la ville, histoire de ne rien oublier) et c'est le coup de foudre. Je tombe totalement sous le charme du système de jeu (à en oublier l'histoire, les graphismes, la musique, TOUT). Il ne reste qu'une seule chose à mon esprit : gravir les étages et déjouer une à une les difficultés. Ce système de case par case en temps réel : pour une case avancée, les ennemis jouent également d'une case ; les lvls up (les pièges) ; les pokémons qu'on pouvait faire combattre à sa place ; les items contenus dans les coffres surprises.
Chaque étage était pour moi un nouveau défi, un challenge qui m'obligeait à réfléchir sur la stratégie à adopter pour tirer profit de chaque situation, jusqu'au moment où j'étais obligé de rentrer en ville afin de faire le plein.
Et tout le reste, bien sûr, était complètement superflu.
Mais le donjon m'a vraiment rendu accroc au jeu.
Bon, j'ai compris le message, je vais aller me saouler à la soupe pour oublier (la dernière fois, j'ai été malade ... allez, je retente l'expérience)