Diable, tu n'aimes pas te faire taquiner ! 😉
(Il est néanmoins important d'apporter des contre-exemples extrêmes, même si on n'y croit pas, car ils permettent de visualiser une situation plus large, à mon sens, mais c'est une démarche pas forcément évidente, notamment à doser.)
Le fait étant, cette question permet de s'interroger plus largement sur la paternité d'une œuvre : est-elle amenée à être considérée comme figée dans sa forme première ? Est-elle uniquement ce que son auteur désire en faire ? Est-ce ce qu'en perçoivent les gens ?
Il est intéressant de considérer, à la fois exemple et contre-exemple, le travail scénaristique effectué sur Warcraft/World of Warcraft, univers qui, à force d'évolutions et de nouveautés, en est venu à être considéré comme incohérent, et de nécessiter ce qui porte le nom anglophone de retcon... et dont j'ignore la possible version française.
Cet usage peut soit être là pour une gestion de maladresse(s) passée(s), soit, et c'est plus rare, et devient là un effet de style, être une façon de jouer avec les perceptions du lecteur, ce qui renforce l'intérêt d'une œuvre (j'y classerais une bonne partie des twists scénaristiques qui remettent en question le propos préalablement perçu par le spectateur/lecteur/joueur - moins courant, mais pas forcément inexistant dans le jeu vidéo, c'est une technique plus ardue, car elle met en balance le rapport actif du joueur vis-à-vis du jeu).