Ben si, c'est catastrophique. Je te l'accorde, pour un jeu comme Ys pour lequel le scénario est secondaire, voire anecdotique, ça ne "pourrit" pas l'expérience. le jeu a bien d'autres qualités.
N'empêche que quand tu achètes un produit tu as droit à un minimum de respect en tant que consommateur, et j'estime que cette trad n'en a aucun. Parce que le minimum c'est de se relire, et si au début du jeu on ne croise que quelques fautes d'accord vers la fin ça devient ridicule. Le trad avait une dent contre les participes passés mais y'a aussi des soupçons de dyslexie et d'incapacité à utiliser le bon homophone. Et je veux pas lui jeter la pierre au mec/à la fille, je le/la connais pas et si ça se trouve on lui a filé 3 jours et deux red-bull. je juge simplement le résultat, médiocre parce que ce n'est qu'une traduction et non une localisation, la nuance est importante. Et avec les nombreuses erreurs ça fait beaucoup.
Voilà. Ca c'est vers la fin du jeu. Toutes ne sont pas aussi belles, mais quand les dialogues n'ont aucun rapport avec la situation parce qu'ils ont été traduits phonétiquement ou mot à mot, quand un terme est traduit de trois manières différentes dans une même quête ce qui fait que tu tournes en rond pour trouver un objet que t'as déjà, à un moment ça soule. (et je parle pas des trophées)
Secret of Mana date de 1994, on est en 2017 et on remarque toujours les mêmes problèmes : si tu ne mets pas un minimum de budget et de moyens humains sur une localisation, tu cours le risque d'un accident industriel, et de dégouter le public que tu souhaitais toucher. Je veux dire, moi une bonne version anglaise ça m'allait largement, le français ça permet surtout d'attirer un public moins habitué aux JRPGs ou qui a une aversion pour l'anglais. Sauf que là non seulement les nouveaux ont des textes français déficients, mais la version anglaise l'est aussi (dans une moindre mesure). Le pire c'est que sur ce projet NISA au lieu de rogner sur le budget aurait pu directement investir un peu plus pour avoir un résultat correct, ils n'auraient pas eu besoin de raquer à nouveau, d'investir du temps, ni de se payer un bad buzz.