Avant que l'année s'écoule, il y a 30 ans de cela, je jouais à Sonic 3 & Knuckles sur Mega Drive. Autrement dit, la combinaison ultime de Sonic 3 et Sonic & Knuckles, tous deux sortis la même année. À l'origine, ces deux jeux devaient former un seul et même jeu, mais pour des soucis de développement et de contre-temps, ils sont sortis séparément avec quelques mois d'écart. Fort heureusement, la cartouche de Sonic & Knuckles permettait de connecter, sur sa partie supérieure, les précédents opus principaux de Sonic sur Mega Drive. À savoir Sonic 1, Sonic 2 et Sonic 3.
Sonic 3 était déjà mon opus préféré des Sonic sortis sur la fameuse console 16-bits de SEGA, de par ses graphismes à la fois bien plus fouillis et fluides, ainsi que le level design de ses zones plus longues et ouvertes à l'exploration avec plusieurs types de bonus stages dont le parcours des sphères en 3D. Le titre jouissait également d'une richesse incroyable par rapport aux deux précédents opus, et il y avait une bonne petite dose de challenge. Mais lorsque débarqua Sonic & Knuckles, ce dernier ne fit que sublimer ce merveilleux Sonic 3 puisqu'il s'agit de sa suite directe, devenant ainsi complémentaire pour en faire un Sonic parfait. On avait ainsi au moins une douzaine de niveaux au total et, notamment, la possibilité de jouer avec Knuckles l'échidné, dans Sonic 3 et Knuckles. Mais ce n'est pas tout. Il était également possible de jouer avec Knuckles dans Sonic 2 en connectant la cartouche de ce dernier à celle de Sonic & Knuckles. Ce faisant, on pouvait profiter des compétences de l'échidné à la couleur framboise, permettant de grimper verticalement sur les surfaces des plateformes, mais également de planer dans les airs tout en éliminant les ennemis et les obstacles sur son chemin à l'aide de ses poings ravageurs. Par ailleurs, en connectant la cartouche Sonic & Knuckles à Sonic 1, on avait accès à un mode bonus où l'on pouvait jouer sur différentes étapes spéciales en 3D avec les sphères bleues et rouges, étapes spéciales originellement apparues dans Sonic 3, puis reprises des années plus tard dans l'excellent Sonic Mania. Autant dire qu'il y avait de quoi faire !
Je me souviens avoir passé des heures et des heures à jouer à Sonic & Knuckles, combiné aux précédents volets principaux de Sonic sur MD. Mais la combinaison Sonic 3 & Knuckles reste indubitablement la quintessence de ce que l'on pouvait avoir sur la console avec les épisodes majeurs de Sonic (les autres opus et spin off comme Sonic Spinball et Sonic 3D Blast n'étaient pas compatibles avec la cartouche). Il m'arrivait de jouer une journée entière à Sonic 3 & Knuckles, du matin au soir, en atteignant, voire en dépassant le score de 10 000 000 de points en essayant de faire le plus de perfects dans les étapes spéciales des sphères en 3D, tout en terminant le jeu avec les 7 Chaos Emeralds afin d'obtenir la meilleure fin. Et quel pied ! Ce fut le bon vieux temps. Du bonheur en barre. Je jouais plus à Sonic 3 & Knuckles qu'à mes autres jeux Mega Drive. Tant et si bien que je le connaissais sur le bout des doigts. Certainement parmi les meilleurs moments de ma vie passés dans le jeu vidéo. Déjà, depuis 1991, lorsque je découvris l'univers du jeu vidéo avec le premier Sonic, c'était justement le célèbre hérisson bleu avec ses différents jeux qui m'avait donné envie de découvrir d'autres genres de jeux au fil du temps.
L'année 1994 fut aussi la découverte de Streets of Rage 3, toujours sur le même support, apportant ainsi une belle trilogie à l'époque.
Graphiquement magnifique, avec une OST qui déchirait toujours autant, et des mécaniques de jeux héritées du 2ème opus tout en apportant certains ajouts et quelques améliorations de gameplay. J'avais adoré et j'y avais passé de nombreuses heures à y jouer, y compris en coop local avec les copains à la sortie du lycée. Le soft tendait aussi à affronter plus d'ennemis de type cyborg et robotique qu'auparavant, ce qui permettait de varier un peu les plaisirs. D'ailleurs, on avait un nouveau personnage à jouer, lui-même étant un cyborg, Dr Zan. Le retour de Skate aussi, ainsi que les vétérans Axel et Blaze. Et cerise sur le gâteau, il était possible de débloquer Roo le kangourou, et Shiva, le bras droit de Mr.X et probablement l'un des persos les plus pétés du jeu. Cependant, bien que j'avais passé de bons moments sur ce 3ème opus de la fameuse saga de beat'em all de SEGA, je garde une préférence pour le 2, plus impactant et un brin plus long et jouissif. Mais dans tous les cas, ça s'inscrivait dans la même lignée le 3, par rapport au 2, et même au 1 car on y retrouvait quelques références dans le lore. Par contre, qu'est-ce qu'il était ardu le bougre ! Le terminer ne serait-ce qu'en mode Normal n'était pas chose aisée. Et il y avait plusieurs fins à débloquer. Aujourd'hui, la série a atteint son apogée avec Streets of Rage 4.
En tout cas, qu'est-ce que je donnerais cher pour revenir dans le temps et revivre ces moments de nostalgie que je ne remplacerais pour rien au monde !