J'ai pas mal avancé (obtenu mon premier shout, mais pas encore d'âme de dragon, puisque je n'ai même pas encore commencé la quête).
J'ai dû jouer, en tout, 5 ou 6 heures, et j'ai découvert à peu près 0,1 % de la map o_O
C'est carrément époustouflant, pour ne pas dire plus. J'avais peur qu'après l'excellente qualité des trailers (merci Jeremy SOule quand même), le jeu ne serait finalement qu'un Oblivion 1.5. Mais là, chapeau bas quoi. Chaque instant de l'aventure est foutrement épique.
Quelques moments persos qui m'ont ému :
l'arrivée dans la maison d'Angi, au bord d'une falaise qui surplombe une zone de jeu quasi-infinie, sublimée par une onde boréale dans le ciel. Magique. Puis, le moment passé avec elle à m'entraîner à l'arc, très sympa, dans un cadre idyllique et avec une hôte très attachante (bien que n'étant pas une relation amoureuse potentielle, assez bizarre vu son background).
la montée d'un col, éprouvante,qui aboutit sur la découverte d'un temple, perdu en haut de la cime de la montagne, sous une tempête aveuglante, et mon cheval qui commence à flipper. Tellement crédible, tellement épique...
l'arrivée dans la grande plaine des trailers (dont j'ai oublié le nom). Instant magique, en dehors du temps, avec un lever de soleil magnifique. On se croirait dans la plaine du Rohan (cf Le Seigneur des Anneaux), et c'est carrément épique
pas vraiment un moment, mais plusieurs : à chaque fois qu'une compo de Jeremy Soule se lance. On est tellement pris par l'atmosphère du jeu, qui se révèle être incroyablement cinématographique malgré sa liberté d'action.
Bref, je vais pas tourner autour du pot : Skyrim est une putain de tuerie. J'ai apprécié Oblivion, mais beaucoup de choses me gênaient (la map uniforme, les quêtes inintéressantes, les PNJs et les villes moches, la facilité du jeu, le système de combat sous-exploité, et la sensation de se faire chier assez souvent.
Dans Skyrim, c'est tout l'inverse. Ces défauts sont entièrement gommés, et le jeu transpire l'aventure par tous ses pores, c'est vraiment addictif. Je verrais bien un film dans cet univers d'ailleurs, ça serait assez démentiel (sans Uwe Bowl, cela va de soi).