Le modèle électoral ne me convient pas non plus, cela dit ne pas voter ne fera pas plus avancer les choses, en plus de devenir totalement passif et de pas utiliser au mieux les possibilités qui nous sont offertes.
Chacun sa vision.
A mes yeux, voter dans la forme actuelle reviens à légitimiser le mode de scrutin, et le fonctionnement républicain actuel. En refusant de "participer" à quelque chose que je désapprouve, j'agis justement conformément à mes idées : en gros, je boycotte ce que je n'accepte pas. Inutile ou non, chacun sa vision comme tu le dit fort justement.
Peut-être pas aucun quand même, les anciens gouvernements de "coalition" n'étaient pas inertes juste parce qu'il y avait cohabitation.
Aucun est certes exagéré, mais de peu. Il ne faut pas oublier que les trois dernières cohabitations (de mémoire, il n'y en a pas eut d'autres) étaient systématiquement le fait des deux partis principaux : Mitterand-Chirac, puis Mitterand-Balladur et enfin Chirac-Jospin.
Malgré de bien beau discours, le PS et le RPR (UMP maintenant) restent deux partits qui ont toujours été jumelés, d'aucun dirait même très (trop?) proches. Pour résumer benoitement, on peut dire que ce sont "deux potes aux idées un peu différentes".
Ces cohabitations se sont donc déroulées de façon finalement très fluides, les rapports de force ayant été fort rares, et qui plus est résumés vulgairement par "gauche contre droite" avec une moitié contre l'autre. Le président gardant malgré tout une partie importante (même minoritaire) de l'assemblé à ses cotés et l'opposition ayant des intérêts communs avec lui.
Un président FN Aurait contre lui gauche et droite tous bords confondus, soit disons au moins 95% de l'assemblé en opposition. Ce qui serait ingérable.
Des exemples concrets des aberrations que la Ve a engendré ? Simple demande.
Je ne suis ni politologue, ni historien. Je vais donc citer quelque exemples qui me viennent à l'esprit:
Le Sénat aussi couteux qu'inutile, le bi-partisme devenu pratiquement obligatoire, les couts abhérants engendrés par l'organisation des institutions, la cohabitation parlement/exécutif, etc.