Après 13 heures de tentatives, je suis venu à bout de Gradius V sur PS2.
Peut-être le meilleur épisode de la série. Visuellement, le jeu défonce. Ca pète de partout, c'est fin, joli, un ravissement rétinien. Les musiques tranchent pas mal avec ce qui se faisait habituellement dans la série ; c'est Sakimoto aux manettes et ça s'entend. Cela donne un côté militaire à la bande-son pas désagréable du tout. Même les bruitages (le truc auquel je ne fais d'habitude pas attention du tout) sont super !
Alors, il est dur ?
...
...
Eh bien oui, ça, on peut le confirmer. Mais plusieurs choses adoucissent un peu le challenge.
D'abord, Gradius V pioche dans des idées dans d'anciens titres de la saga, et en particulier, il reprend l'instant respawn de Salamander (2) - même si on peut revenir au mode classique du checkpoint et retrouver la difficulté abyssale de la saga. Maintenant, les crédits sont limités, sinon ce serait trop simple. Toutefois, chaque heure de jeu (de JEU pas de "je laisse tourner ma console en loosedé") ajoute un crédit au total. Passées les 20 heures de jeu, les crédits deviennent infinis.
Ensuite, il est possible de s'entraîner sur un passage en particulier, pour peu qu'on ait réussi à l'atteindre dans le jeu normal. Et, oui, ces sessions d'entraînement comptent dans le temps de jeu et donc participent à l'obtention de nouveaux crédits : YES ! :yes:
Il pioche aussi beaucoup dans le "bestiaire" connu de Gradius : à nous les Big Core déclinés à l'envi, les Gunwalls, les Zelos en pagaille... Mais on trouve également beaucoup de nouveaux vaisseaux ennemis, en particulier chez les boss. En parlant des boss, ils regorgent d'inventivité et constituent des morceaux du jeu vraiment mémorables (et pour une fois, ils ont un armement de ouf, avec parfois 4 ou 5 types d'attaque différents!). Ce n'est pas pour rien qu'on trouve 2 boss rush au cours du jeu.
Au chapitre des nouveautés, le bouton R1 permet d'activer la capacité des Options (espacement, rotation, et surtout, freeze et orientation de leurs tirs), ce qui par endroit est presqu'indispensable. Attention, tant que R1 est enfoncé, le vaisseau ne peut plus bouger.
Pour finir, niveau histoire, le jeu se permet une petit twist vraiment sympa (même si on n'est pas au niveau des épisodes MSX et leurs cut-scenes géniales) et on retrouve un grand méchant de la saga, définitivement increvable.
Bon, vous l'avez compris, un gros coup de coeur :love: pour Gradius V, qui constituera pour moi, un finish en apothéose de la saga car mon run de la série se termine avec lui :bye: . Et vu les perspectives pour Gradius VI... T_T