Silent Hill 4: The Room.
C'était la troisième fois que je me mettais au jeu. La première fois, je l'avais abandonné sans doute par immaturité. La deuxième fois, c'était l'an passé, je l'avais tout simplement lâché par manque de temps (merci les études...). La troisième aura finalement été la bonne vu que je l'ai torché en deux soirées et une après midi, le tout en un peu moins de 10 heures de jeux. En résulte un grand jeu, un grand Silent Hill comme Konami savait encore si bien les faire il n'y a pas si longtemps même si cette période bénie du survival-horror paraît aujourd'hui loin, très loin. On pourra regretter la deuxième partie du jeu, un peu fainéante (mais tellement justifiée) qui oblige à revisiter les lieux déjà parcourus dans le premier acte, tout en supportant un boulet nommé Eileen, mais on ne pourra guère lui retirer le reste. Son ambiance glauque et malsaine fait une nouvelle fois mouche, et se trouve même enrichit par l'idée même de l'appartement et de son évolution. Yamaoka et McGlynn nous offre encore une bande-son absolument fantastique (Room of Angel: http://youtube.com/v/NdXCsXcs6nA ). Et le scénario, qui lorgne à la fois du côté de Silent Hill 2(sans en atteindre cependant la perfection) et de Silent Hill 1 et 3, est juste excellent.
Résultat: Silent Hill 4: The Room est à présent mon deuxième épisode préféré dans la série, le premier étant bien entendu Silent Hill 2.
Plus qu'à faire Shattered Memories et Downpour, et j'aurais donc jouer à tous les jeux de la saga. Quand à les finir, il faudrait que je me motives pour reprendre Homecoming, et ça, c'est pas gagné. Surtout après Silent Hill 4.
Note: 4,5/5