Terminé Advance Wars Dark Conflict (mode normal) en 11 heures environ (sans les animations de combat, et en ne faisant que très peu de missions facultatives).
Le jeu reste à la fois très proche des épisodes estampillés Advance précédents (AW 1 et 2 sur GBA, Dual Strike sur DS), tout en ayant changé un paquet de choses. D'abord, le design et le scénario, plus matures et plus sombres (univers post-apocalyptique). Même si, dans le fond, on se retrouve toujours à taper sur la gueule de méchants qui deviennent gentils et rallient nos forces par la suite, que celui qui semble être de prime abord le grand méchant n'est en fait que la marionnette d'un méchant encore plus grand (je ne prends pas la peine de le mettre en spoiler tellement c'est évident dès les premières minutes de jeu), et qu'à la fin, les gentils gagnent et tout le monde est sauf.
Mais ce n'est pas que cela. D'abord, le principe de général (aux capacités et bonus divers), principe qui avaient pris de l'importance au fur et à mesure des épisodes, a été tout simplement abandonné, au profit d'un général "sur le terrain", qui participe au combat, et remplaçable à volonté. Ensuite, contrairement aux épisodes précédents qui ne faisaient que rajouter des unités à celles déjà existantes, cette fois, c'est l'ensemble des unités qui a été revue, jusqu'à leurs coûts de production qui ont été modifiés et qui me semblent plus justes. L'ajout de motards, unités d'infanterie (donc capable de capturer les bâtiments) et se déplaçant bien plus rapidement est la nouveauté la plus intéressante, au niveau des unités.
Pour le reste, c'est du bon Advance Wars comme je les aime : beaucoup de missions, beaucoup de cartes de bataille, de la stratégie, de la difficulté bien dosée, et de la très grande difficulté en mode hard pour les masochistes.
Le premier Advance Wars était, à mon avis, le meilleur (et le plus accessible) des jeux de stratégie à l'époque où il fut sorti. Le suivant était identique, mais un peu mieux. Le troisième a vu naître de nombreux ajouts, pour toujours plus de plaisir. Ce dernier a modifié beaucoup de choses, mais il ne déroge pas à la règle : il est encore meilleur que les épisodes précédents.
