Aller au contenu


Photo
* * * * * 1 note(s)

Jeux Finis (hors RPG)


  • Veuillez vous connecter pour répondre
4508 réponses à ce sujet

#4501 Ragna

Ragna

    Soulmate

  • Fidèles
  • 1 707 messages

Posté 15/12/2022 - 01:01

Fini Ratchet and Clank: Rift Apart sur PS5 en difficulté Agent Rebelle (normale) une première fois, puis une seconde fois dans le mode défil en difficulté Leader de la Résistance (difficile), mais je ne saurais dire combien d'heures en tout même s'il m'a semblé un brin plus court que le remake de Ratchet and Clank sur PS4. 
 
 
En tout cas, ce fut intense comme expérience, c'est le cas de le dire ! L'aventure reste très rythmée de bout en bout, on ne s'ennuie pas un seul instant tant il s'y passe des choses. L'originalité du jeu vient notamment du fait de voyager entre les dimensions pour progresser, comme le suggère son titre. Ce faisant, il y a un croisement de deux binômes qui engendre un certain développement en rapport avec l'histoire et le développement des personnages. Sans en faire un scénario complexe ou un peu sombre, ça marche du tonnerre. On y retrouve bien entendu nos sempiternels deux héros, Ratchet le lombax intrépide au grand cœur, et Clank le petit robot gadget astucieux. À cela s'ajoute les nouveaux venus qui sont Rivet, une autre lombax plutôt attachante dotée d'un grand optimisme et d'une bravoure inébranlable, ainsi que Kit, un robot femelle intelligent et méfiant ressemblant à Clank et qui cache bien des secrets. Le jeu s'arrange pour nous les faire tester bien assez tôt dans l'aventure. De fait, c'est à peu de choses près qu'un tandem comme l'autre possèdent les mêmes compétences dans la finalité, mais là où ça change surtout c'est dans leurs caractères se mariant à merveille lors des innombrables cinématiques. L'histoire n'a rien de révolutionnaire et, niveau gameplay, ce nouveau Ratchet and Clank ne réinvente pas la roue. Cela dit, passer d'une dimension à l'autre s'avère jouissif pour progresser via les nouveaux gadgets high-tech ou tirer profit d'un avantage tactique en plein combat. C'est même le cœur du gameplay. Et croyez-moi, on en a une pléthore de combats ! Comme à l'accoutumée, l'action prédomine et c'est d'autant plus vrai pour ce votet. Mais que les fans d'aventure et d'exploration se rassurent, des énigmes nouvelles de logique liées au contexte de l'intrigue et de la plateforme sont également au rendez-vous. À noter des phases de neutralisation de virus informatiques sous forme de mini-jeux en contrôlant une IA arachnide devant neutraliser la vermine virale sur des circuits. Cela apporte une nouvelle dimension au gameplay, sans vouloir jouer avec les mots. 
 
J'ai trouvé qu'il y avait de bonnes petites idées pour renouveler un peu la saga, sans pour autant qu'elle fasse un bond important dans l'originalité ou son évolution. Je trouve surtout que cet éventail d'idées joue en la faveur des capacités de la PS5. Bien sûr, c'est un des premiers jeux de la bécane, et on est encore loin de voir un jeu pousser la machine dans ses derniers retranchements, mais je dois avouer qu'à l'heure actuelle, il s'agit d'un des plus beaux jeux de la PS5. Comme je disais plus haut, le jeu est un peu court. En tout cas je l'ai senti plus court que R&C 2016. Peut-être 10 à 12h en ligne droite, et quelques petites heures de plus en faisant le tour complet en une quinzaine d'heures ou iun petit peu plus. J'ai parfois remarqué que le perso se coinçait dans le décor mais brièvement, de l'ordre d'une fraction de secondes, et c'est assez occasionnel, mais quand ça arrive le rythme s'en voit légèrement perturbé ou plus rarement le personnage tombe dans le vide ou se téléporte un peu. En même temps, j'y ai joué longuement et j'ai passé beaucoup de temps à chercher et amasser tous les collectibles. Les musiques restent dans le ton de la série, péchue et vivantes, mais savent aussi se montrer discrètes parfois lors de rares scènes touchantes entre nos héros, avec toujours quelques grammes d'humour propre à la saga. Mais l'humour se retrouve surtout lors de rencontres avec les vilains et les affrontements.
 
La gestuelle des ennemis, organiques ou mécaniques, est bluffante et ne peut que ravir les mirettes de somptueux effets de plis et de torsions sur leur corps, donnant ainsi beaucoup la sensation de visionner un film d'animation avec des effets cartoon. Une animation d'une fluidité impeccable pour plus de vie. Il y a quelques quêtes annexes, pas beaucoup j'ai trouvé, mais quoi que l'on fasse comme activité l'aventure se suit sans temps mort. Et ça, c'est un bon point. L'arène de combat remplace les courses Grand Prix du précédent jeu sur PS4, et apportent une certaine addiction par rapport à la montée en puissance de nos héros et de leur arsenal. Petit bémol soit dit en passant, il y a tellement d'effets spéciaux durant les affrontements qu'on a du mal à suivre parfois. On finit quand même par s'y habituer rapidement. L'ambiance est en partie inspirée d'œuvres connues du cinéma de science-fiction, comme Stars Wars ou Terminator. Du moins dans un premier temps, par la suite ça prend une toute autre dimension (bis repetita) et ça fait voyager. Il y a même quelques références vidéoludiques si vous prenez le temps de tester une certaine arme surpuissante, des références comme Horizon Zero Dawn ou Uncharted. Pour ne citer qu'elles. Ça a l'air tout con, mais quand on en voit qu'elles sortent littéralement par des failles dimensionnelles tout en écrasant vos ennemis sur votre passage, il y a de quoi tirer son chapeau car c'est bien trouvé comme détail.
 
Je ne compte plus les barres de rire que je me suis tapé, également. Une Dimension à Part (ou Rift Apart de son titre original) reste un jeu assez palpitant. Je l'ai senti comme un film d'animation étiré en format jeu vidéo mais blindé de scènes et de phases d'action trépidantes, sans le moindre remplissage. Et après quelques runs, c'est aussi un jeu dans lequel on peut prendre beaucoup de plaisir en le speedrunnant tant il est fun. 
Au final, une agréable surprise sur laquelle j'ai bien pris mon pied, certes un brin courte mais addictive au possible avec son gameplay et son intrigue exploitant comme il faut les dimensions. Une valeur sûre comme Action/plateforme dans un cadre futuriste.
 
 
Un bon 8/10.

sign_510.jpg

sign_227.jpg


#4502 Popolon

Popolon

    Soulmate

  • Freelance
  • 2 888 messages

Posté 24/12/2022 - 01:01

Fini Bloodstained: Curse of the Moon sur PC.

 

Un très très bon CastleVania qui ne dit pas son nom ! Développé par IntiCreates avec Koji Igarashi, ce Curse of the Moon est pensé comme un hommage aux CastleVania de la NES, dont il reprend l'esthétique 8-bits et le système des sub-weapons. Lorgnant fortement vers CastleVania 3, il singe son système de personnages multiples aux caractéristiques différentes. Ainsi, on a droit à un cast de 4 persos complémentaires, interchangeables à la volée, au fil de 8 niveaux (+1 caché) superbement croqués (le pixel art est superbe).

Tout dans le jeu rappelle CastleVania 1 et/ou 3, les ennemis, les niveaux, certains boss mais sans jamais copier aveuglément. Ce Bloodstained possède sa propre identité et remplit parfaitement son rôle de célébration de la licence aux vampires de Konami.

Si vous êtes en manque de ces épisodes purement action (ce n'est pas un Metroidvania), Curse of the Moon saura vous satisfaire assurément. D'autant qu'il jouit d'une difficulté très bien dosée, d'un sens de la mise en scène servi par de très chouettes graphismes et musiques et qu'il n'a pas moins de 5 fins différentes, assurant une certaine replay value (j'en ai vu 3 pour ma part).

 

Je recommande aux vieux !


sign_63.jpg

sign_2242.gif
http://www.uvlist.net/user/popolon



Il ne sert à rien de s'inquiéter car s'inquiéter ne change rien.

Nous sommes là pour si peu de temps, alors... autorisons-nous la joie.


#4503 Kronos59

Kronos59

    Soulmate

  • Fidèles
  • 5 092 messages

Posté 11/01/2023 - 21:23

J'ai terminé deux jeux récemment : 

 

Tinykin (gamepass pc) : un jeu plate-formes 3d purement exploration (pas de combat), très rond, mignon, rigolo, agréable, un vrai jeu qui te fait te sentir bien et qui en plus est très intéressant par ses références toujours très drôles et qui parleront surtout aux trentenaires et +, ainsi que par son gameplay. Mélange de Pikmin et de Mario, le gameplay est d'une fluidité et d'une simplicité qui font qu'on arrive pas à lâcher le jeu. Ajoutez à cela une verticalité et des détails de partout dans chaque niveau et on a vraiment une pépite. Pas loin d'être mon jeu de l'année sorti en 2022, si j'avais pas fait Chained Echoes juste avant. 

Melatonin (pc) : vous aimez Rhythm Paradise? Voilà une alternative intéressante. Même principe de mini jeux simples à maîtriser mais pas si évidents à compléter notamment en hard, le jeu se différencie de son inspiration par les thèmes abordés (on va dans les rêves d'un personnage et on aborde divers thèmes plus actuels comme l'argent, le travail, la malbouffe, le speed dating...) et par sa bande son très, je dirais, hiphop mais lounge. Ce qui donne un jeu à l'ambiance tranquille, très loin de celle survoltée de Rhythm Paradise malgré le gameplay similaire. 

J'ai bien aimé même si je relèverai deux défauts : premièrement le jeu est trop facile et trop court, on reste un peu sur notre faim. Deuxièmement les pistes se ressemblent un peu, certes ça donne une cohérence d'ensemble de rester dans un style musical pratiquement du début à la fin mais du coup la redondance peut s'installer. Je conseille tout de même, Nintendo ne semblant plus compter sur sa licence. On va espérer le meilleur pour Bits & Bops (prévu pour 2024 hélas...) dont la démo sur Steam est très prometteuse dans un genre beaucoup plus recopié sur Rhythm Paradise. 


sign_2393.gif


#4504 Kronos59

Kronos59

    Soulmate

  • Fidèles
  • 5 092 messages

Posté 24/01/2023 - 21:40

En attendant la sortie de Persona 3 et 4 sur le gamepass, je me suis fait deux jeux narratifs courts sur pc : 

 

Tout d'abord Afterparty. Le postulat de base est totalement barré : deux étudiants peu populaires ni fêtards pour deux sous, se rendent compte un peu sur le tard de leur décès et se retrouvent en enfer. Le seul moyen de s'en sortir? Battre Satan à la picole. La force du jeu c'est son ambiance visuelle et musicale, ses dialogues déjantés et surtout son écriture de la plupart des personnages. Le gameplay est minimaliste, on reste proche des point'n'clik et les seuls passages réellement joués sont des jeux de rythme et les fameux duels de picole. Ceci dit on est clairement là pour l'histoire et le développement des personnages et là on est plutôt bien servis, c'est vraiment intéressant voire brillant par moments.

MAIS

j'ai du mater le dernier tiers du jeu sur youtube à cause d'un bug bloquant qui empêchait un script de se lancer quoi qu'on fasse. Bloqué, aucun moyen de continuer la partie, si ce n'est recommencer le jeu depuis le début. J'avais pas le temps. Le jeu est sorti depuis des années et on laisse un tel bug traîner? C'est juste inacceptable et pour cette raison je suis refroidi à l'idée de jouer à l'autre jeu qui a fait connaître le studio, Oxenfree. Je serai tellement frustré s'il m'arrivait à nouveau le même genre de bug. 

 

Ensuite Somerville. J'ai entendu ici et là le jeu se faire défoncer par les critiques et je ne comprends pas du tout pourquoi. On est clairement sur un Inside-like, un cinematic platformer muet du début à la fin. Mais un peu moins cryptique, beaucoup plus coloré aussi et avec des effets de lumière (notamment vers la fin) à couper le souffle. On se prend aux enjeux de cet homme seul (où sont sa femme et son fils? Mais où est passé son foutu clébard?), on frissonne face aux situations de tension même si elles restent peu nombreuses. Le jeu se finit en moins de 3 heures et c'est la durée parfaite pour le genre. Bref j'ai passé un très bon moment. 


sign_2393.gif


#4505 Ragna

Ragna

    Soulmate

  • Fidèles
  • 1 707 messages

Posté 25/01/2023 - 16:51

Fini The Last Of Us Part I sur PS5.  

 

 

Une redécouverte pour moi, étant donné que j'avais déjà fait la version PS4 il y a quelques années. Mon avis n'a pas trop changé que celui que j'avais donné ici il y a 2-3 ans avec le remaster PS4, mais avec le recul, ainsi que les apports de la refonte graphique de cette itération TLOU, j'ai un peu mieux apprécié l'expérience et ce, malgré un gameplay vieillot. J'ai également appris à accepter le jeu tel qu'il est et a toujours été sans trop rechigner comme à l'époque, avec ses défauts se remarquant de plus en plus au fil du temps. Ainsi que ses qualités indéniables le démarquant des standards de son temps puisqu'il aura marqué certains jeux de par son influence et son audace, car en 2013 ce fut un sacré coup de poing marquant un avant et un après dans le monde du jeu vidéo. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les qualités et les défauts du titre font encore aujourd'hui son charme.

 

Aussi, je ne vais pas en refaire une critique complète, mais plutôt parler des changements perçus dans cette seconde itération TLOU. Sa narration reste encore aujourd'hui sa plus grande force, couplée à l'émotion que dégagent ses scènes poignantes et viscérales. De mon point de vue, c'est un remake sage, comprenez par-là que le principal changement concerne les graphismes remis au goût du jour. Sous ses nouveaux atours renforçant davantage le réalisme et restant dans la lignée de la qualité graphique de Part II, mais en mieux car PS5 oblige, ce Part I s'avère être pour ma part la meilleure version du premier TLOU à ce jour. Les expressions des personnages ont été complètement revues et apportent plus de réalisme que jamais à l'œuvre, si bien que certains personnages restent à peine reconnaissables comme Tess par exemple, mais on les reconnait en même temps assez naturellement. La gestion de la lumière et des déclairages rend superbement, avec cet effet de lumière tamisée et d'effets de particules dans l'air ambiant. Je me suis plusieurs fois arrêté, à contempler l'environnement quand il n'y avait pas d'ennemis à proximité, juste pour le plaisir des yeux. Car encore une fois, l'aspect graphique reste le changement majeur de cette énième version. Personnellement, mon seul regret à ce niveau-là est que je n'ai pas pu y jouer en 4K vu que je n'ai pas de fonction VRR sur ma TV qui est juste HDR. J'y ai donc joué en format 60fps/1440p, au détriment d'une assez légère mais perceptible baisse de résolution et qualité graphique. Un chouilla flou si on s'attarde sur les textures, mais étant de ceux qui privilégient la fluidité, surtout pour ce genre de jeu, voilà. On a souvent ce genre de choix cornélien qui se pose sur les gros jeux PS5, jouant soit en haute résolution à 30 fps ou peut-être un plus selon les cas, ou une légère baisse de résolution pour une meilleure fluidité avec un 60 fps constant. 

 

Point de vue du son, c'est toujours aussi bon avec le compositeur attitré de la saga, Gustavo Santaolalla, captivant l'instant présent avec ses accords de guitare singuliers donnant du sens au récit. L'HUD et l'interface s'en voit nettement améliorés et étoffés, offrant une meilleure lisibilité en général. Il y a une palanquée d'options d'accessibilité aussi, bien plus que dans Part II, et j'ai trouvé ça cool car ça apporte une certaine personnalisation à l'expérience de jeu. Niveau gameplay, ça ne change pratiquement  pas. On a toujours ce sentiment de diriger un semi-remorque, quoi que avec un poil moins de rigidité dans les mouvements. Petit bémol concernant les fonctions haptiques de la Dual Sense, car s'il est vrai qu'il y a plusieurs degrés de calibrage pour la résistance des gâchettes, ça reste assez léger dans l'ensemble par rapport à d'autres jeux exclusifs au support ou jouant sur les fonctions haptiques. Je n'ai pas trop ressenti de résistance, à peine, mais c'est surtout avec l'arc que ça se ressent vu qu'il faut le bander. Il y a cependant plein de petits détails inédits et propres à cette version qui apportent un petit plus au niveau des sensations, comme l'intensité des vibrations en fonction de la pluie qui nous tombe dessus, ou des voix permettant d'avoir une certaine idée de leur provenance en fonction des vibrations mème sans utiliser de casque 3D. 

 

On garde toujours les mêmes défauts d'époque, à savoir les alliés qui passent au nez et à la barbe des ennemis alors que ces derniers ne les détectent pas. Ça reste un détail et c'était compréhensible pour l'époque et pour des raisons pratiques de gameplay, mais ça aurait pu être corrigé pour un jeu qui se veut justement réaliste, qui plus est 2022/2023. Et puis les phases de marche scriptées en mode randonnée, qui malgré tout restent justifiées en raison de l'histoire et des liens se tissant avec Joel et Ellie et jouent sur l'immersion, ainsi qu'au niveau de l'interaction avec d'autres personnages. Ça, entre autres petits détails.

Le DLC Left Behind est intégré au sein du jeu, mais jouable individuellement et séparément de l'aventure principale. La partie multijoueurs a été amputée. Me concernant, ce n'est pas plus mal, vu que le principal intérêt du jeu réside dans son histoire qui représente au moins 75% du jeu. En tout cas, j'en ai pris plein la rétine et je trouve le titre assez rejouable du fait que les modes Grounded et Permadeath ont été intégrés dans les options de difficulté/challenge optionnels. 

 

Au final, mon expérience fut encore bien meilleure qu'autrefois, quand bien même le gameplay reste encore mou du genou pour un jeu sorti en 2022. Mais encore une fois, ça fait partie du charme et de l'idée de le faire redécouvrir tel qu'il a toujours été, sous un nouvel habillage graphique. Et si j'aurais vu d'un bon œil la jouabilité de Part II présente ici, à bien y réfléchir, garder celui de 2013/2014 avec cependant un petit peu plus de légèreté gagnée et de lourdeur timidement éliminée sur la rigidité, ça fait son affaire au final. Idéal pour le faire découvrir à celles et ceux qui n'ont jamais connu la série à l'époque, ou le faire redécouvrir aux gens qui ont fait le jeu sur PS3 et PS4. Par contre, mauvaise affaire au niveau du prix plus qu'onéreux pour ce remake, parce que 80€, c'est très cher pour ce que c'est, que l'on connaisse ou pas la licence. Limite du vol. Heureusement, je l'ai pris à 50€ en soldes lors du dernier Black Friday. À ce prix-là ça passe mieux, même si ça reste encore un peu cher, il faut bien l'avouer. Un prix de lancement de 30 ou 40€ aurait été plus correct à mon avis. 

 

D'ici quelques jours, j'attaquerai Part II. Je suis à fond sur la saga, et avec la nouvelle série TV HBO qui cartonne en ce moment, c'est que du bonheur ! 

 

 

 

Pour le coup, ma note montera à 8/10. J'aurais pu mettre un demi-point en plus et aller à jusqu'à 8,5/10... si le jeu n'était pas aussi cher. 


Modifié par Ragna, 25/01/2023 - 19:22.

sign_510.jpg

sign_227.jpg


#4506 Popolon

Popolon

    Soulmate

  • Freelance
  • 2 888 messages

Posté 16/02/2023 - 23:31

Terminé le DLC Octo-Expansion de Splatoon 2.

 

Ben c'était rudement bien ! Pourvu que celui du 3 soit aussi bon (même si les DLCs, c'est toujours aussi lourd).

C'est un contenu exclusivement solo, où on explore une vieille rame de métro dont chaque station est un niveau qui ressemble un peu aux défis amiibo de Splatoon 1. Tantôt des missions d'infiltration, tantôt de la plate-forme dans des niveaux très verticaux, tantôt des missions de bourrin, le maître-mot de ce DLC est la variété. Et avec 88 niveaux, il y a de quoi faire (il y a même des hommages à Arkanoïd et Space Invaders, et même du billard !?).

 

Un très bon DLC, vraiment !


sign_63.jpg

sign_2242.gif
http://www.uvlist.net/user/popolon



Il ne sert à rien de s'inquiéter car s'inquiéter ne change rien.

Nous sommes là pour si peu de temps, alors... autorisons-nous la joie.


#4507 Ragna

Ragna

    Soulmate

  • Fidèles
  • 1 707 messages

Posté 25/02/2023 - 16:10

Terminé Dead Space Remake il y a quelques jours. 

 

 

Un remake qui sublime l'œuvre originale de 2008 en tout point. La seule potentielle barrière qui peut freiner voire stopper net, pourrait être le prix de lancement qui pique un peu à 80 balles, mais même ainsi je trouve que j'en ai eu pour mon argent, du fait que j'ai bien pris mon temps pour le savourer et observer les différences avec le matériau de base. Et il y en a un paquet. Tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un remake est là. Parce que outre le ravalement de façade digne d'une PS5 qui est un pur régal pour les mirettes, Isaac peut maintenant parler et interagir avec les différents personnages, développant ainsi considérablement sa personnalité et quelques pans du lore supplémentaires. Niveau gameplay ça a vieilli majoritairement, mais j'ai senti en même temps que c'était un brin plus souple pour contrôler le héros. Je regrette cependant qu'un demi-tour rapide n'ait pas été introduit pour l'occasion bien qu'il se déplace un minimum rapidement, mine de rien. La plus grosse nouveauté du gameplay est le fait qu'Isaac puisse littéralement voler dans les zones sans gravité du vaisseau Ishimura, y compris dans l'espace. 

 

Ce que j'ai pas mal apprécié et qui pourrait se voir de plus en plus dans le survival horror de nos jours, ce sont les apparitions aléatoires des monstres lorsqu'on se détourne du cheminement principal pour explorer les méandres du vaisseau. Et vu que des missions secondaires ont été ajoutées, chose de plus en plus présente dans le genre et que je trouve intéressante, on va forcément être surpris et en découdre avec des nécromorphes qu'on ne voit pas toujours arriver. Certains se trouvant sur notre route changent d'emplacements. Les objets changent également d'emplacements et il y en a de nouveaux, tout comme les énigmes ont été remaniées. Il faudra démembrer les monstres pour en venir à bout le plus efficacement et rapidement possible, autrement ils supportent beaucoup de balles dans le caisson si on vise juste le corps ou la tête. Un détail pertinent est le fait que la chair des nécromorphes se détériore petit à petit à mesure qu'on tire sur leurs membres, révélant leurs tissus et organes puis finalement leur ossature, dans un splendide déluge de sang. C'est un indicateur de vie des monstres, et c'est plutôt original et parfaitement approprié au contexte. 

 

Il faut ramasser des pièces de schéma pour compléter l'arbre de compétences de chaque arme, ce qui conditionne la montée en puissance de l'arsenal d'Isaac par des paliers au fur et à mesure de la progression dans l'aventure. Il est possible d'empaler des ennemis à l'aide de tuyaux ou de serres acérées provenant des créatures par le biais de la télékinésie, ou encore de les démembrer à l'aide d'hélices de conduits d'aération à l'aide de ce pouvoir. Les personnages ont été refaits, les dialogues ont été retravaillés et le scénario est bien plus étoffé qu'auparavant avec de nouvelles mises en scène même si dans le fond il respecte les grandes lignes de l'original, et c'est tant mieux. Il y a d'ailleurs une fin secrète seulement accessible en new game+, à la condition expresse de récolter des artefacts spéciaux disséminés au sein de l'Ishimura. Quant à l'ambiance sonore, bien qu'il n'y ait pas beaucoup de pistes musicales, il y a un sacré taf à ce niveau, particulièrement au niveau des bruitages extrêmement réussis qui donnent une âme à cette odyssée spatiale horrifique. 

 

La difficulté est un cran au-dessus de l'original à certains moments du jeu où ça peut piquer, mais ça reste bien dosé dans l'ensemble. Il y a certaines phases de boss et de passages de survie comme détruire les astéroides avec des canons pour protéger le vaisseau qui changent et apportent un nouveau souffle pour des phases plus épiques et dantesques. Ça, ainsi que d'autres surprises et remaniements sur les mises en scène et autres passages scriptés qui ont de quoi surprendre et impressionner. Ça va donc bien plus loin que le remake de The Last Of Us, qui mise essentiellement sur une refonte graphique et quelques détails marginaux. On peut dire que 2023 commence fort avec cette refonte de Dead Space. À voir maintenant si cela va aboutir à la continuité de la série remise au goût du jour sur current-gen, si tant est qu'ils créent les remakes du 2 et du 3. Ou s'ils sortent carrément un nouvel épisode de la licence avec Dead Space 4. En tout cas, même si tout n'est pas parfait mais pas loin à mon sens, j'ai été très agréablement conquis tant le travail colossal se ressent dans cette réinterprétation de Dead Space. 

 

9,5/10

 


sign_510.jpg

sign_227.jpg


#4508 Ragna

Ragna

    Soulmate

  • Fidèles
  • 1 707 messages

Posté 17/03/2023 - 22:25

Fini The Last Of Us Part II il y a quelques jours. 

 

 

Une suite où j'ai passé pas mal de temps. Non pas forcément de part sa longueur et la densité de son contenu, plutôt en raison de sa narration au potentiel immense mais avec une histoire traînant en longueur et mal rythmée, même si dans le fond elle est bien racontée. Après avoir fait une analyse de cette trame et de sa brochette de personnages, un peu trop nombreux au final pour qu'il n'y en ait qu'une poignée qui brille, j'ai pu respirer un grand coup. Les 2-3 premières heures se goupillent bien et font office à la fois de tuto et de prologue, tandis que la suite s'enchaîne avec le personnage d'Ellie durant 3 jours à l'image de 3 chapitres, relativement longs, surtout les deux premiers, avec leur lot de redondances. Puis on se met dans la peau d'Abby, au cours de 3 jours également. On a ainsi deux point de vue essentiels pour saisir le fond de la trame et avoir ses tenants et aboutissants. Et la  dernière heure est juste épique. Pour ce qui semble à première vue être une quête de vengeance, mais ça va plus loin que ça, une fois arrivé à un peu plus de la moitié du jeu en incarnant le personnage d'Abby. Amour et rédemption sont au rendez-vous de ce récit mature et puissant en émotions en tout genre (positives comme négatives). Mais certaines zones dans leur level design entraînent une certaine redondance et étale l'histoire.

 

Quelque chose qui m'a frustré est le fait que le jeu te donne beaucoup de trop de ressources, même en normal et en difficile dans des zones vierges d'ennemis et tu te retrouves souvent plein avant d'attaquer la prochaine zone remplie d'ennemis, sans moyen de revenir en arrière, devant laisser à contrecoeur de précieuses ressources. Ça m'est arrivé assez souvent, surtout durant la première partie du jeu. Alors que dans le 1, les ressources étaient une denrée rare. D'autre part, j'ai trouvé le jeu un tantinet plus simple que le 1er. Les améliorations du gameplay m'ont cependant fait passer de bons moments. On peut ramper à plat ventre et se dissimuler dans les hautes herbes, sous des containers ou sous des voitures. Ça aide vachement pour l'infiltration qui reste toujours recommandée autant que possible, et quasiment obligatoire en difficulté maximale et réaliste. On peut esquiver les attaques et à cela s'ajoute plus de corps-à-corps dans des duels palpitants et nerveux. On peut se glisser dans de fines brèches pour éviter ou contourner des infectés. D'ailleurs, ces derniers sont représentés en plusieurs variétés dans leur design, c'est pas la panacée mais ça marque une certaine évolution quand même du cordyceps au fil des ans. Mis à part ça, ça reste grossomerdo le même gameplay que dans le premier jeu, peaufiné et moins rigide pour le coup.

 

Les ennemis humains sont redoutables et peuvent être pires que les infectés, utilisant même des chiens pouvant flairer l'odeur de ton perso et t'obligeant à changer constamment de planque pour éviter de te faire cramer. Le niveau de violence est accrue, tant dans la thématique de l'histoire que dans les séquences de gameplay. On ressent plus jamais l'impitoyabilité de ce monde post-apocalyptique sauvage mais d'une beauté à couper le souffle. Car oui, je trouve qu'il s'agit à n'en pas douter d'un des plus beaux jeux de la PS4, si ce n'est le meilleur d'un point de vue graphique et technique puisqu'il atteint des sommets. Naughty Dog s'est bien décarcassé. Et musicalement on a des thèmes un peu moins western que dans le premier, mais les accords de la guitare unique de Santaolalla sont encore là pour nous bercer au coeur de l'histoire et nous immerger dans ses personnages, même s'il m'a semblé un peu moins présent que dans le 1er jeu. Au final, j'ai trouvé le jeu plaisant mais un peu trop long pour ce qu'il a à raconter, entraînant ainsi un manque de rythme dans sa trentaine d'heures qu'il dure, là où le premier qui durait une quinzaine d'heures et en disait plus tout en enchaînait mieux les actes, même s'il ne racontait pas grand chose, il se digérait mieux à mon sens. Ça n'empêche pas que j'ai passé un super moment avec ce TLOU 2 qui se sera beaucoup trop attardé sur ses principaux protagonistes en fin de compte, à l'instar d'un feuilleton, mais laissant de côté le sauvetage de l'humanité avec un vaccin. C'est aussi un point que je regrette un peu. Peut-être que l'on verra le dénouement de The Last of Us dans un troisième jeu avec des enjeux plus importants, un Part III. C'est d'ores-et-déjà en écriture, Druckmann bûche dessus en même temps que les prochaines saisons de la série TV HBO qui a rencontré un franc succès et que j'ai appréciée. Mais on a le temps de voir tout ça arriver, surtout pour le 3ème jeu qui pourrait conclure cette saga en une trilogie. 

 

 

7,5/10


sign_510.jpg

sign_227.jpg


#4509 Benone

Benone

    Partner

  • Freelance
  • 199 messages

Posté hier, 19:46

merci Ragna pour cette critique de The last of us part II. peut-être un jour je l'essaierai si je me retrouve à garder les chats d'un ami parti pour quelques jours qui a une Ps4!

 

c'était ce qui était arrivé, ou presque, quand j'ai joué au premier.


sign_5797.gif





0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s)