Histoire de replonger dans l'univers riche de la Compilation FFVII, vu que j'ai fraîchement refait FFVII sur PS4, je me suis (re)maté hier Last Order, l'OAV de Denzel, Advent Children, et les cinématiques en images de synthèse de Dirge of Cerberus via une sorte d'OAV dédié. Le tout donc visionné dans l'ordre chronologique. C'est ça de replonger dans l'univers du VII, haha !
- Last Order -
OAV d'une vingtaine de minutes retraçant des événements-clés du jeu original, à savoir les événements de Nibelheim et de la fuite de Cloud et Zack du SOLDAT. C'est produit par Madhouse, mais ça a pris un coup de vieux. De plus, je n'apprécie que moyennement le chara-design et la panoplie de couleurs donnant un contraste terne, comme la plupart des prod' de ce studio d'animation, du moins à l'époque de sa sortie. Ça ne m'a pas m'empêché de revivre ces moments importants de l'histoire qui se croisent à la fois dans le jeu de base et dans sa préquelle qu'est Crisis Core. On n'apprend pas des masses sur la trame plus que ce qu'on connait déjà, mais on a une sorte de perspective plus ou moins différente, nous permettant de revoir les mêmes événements épiques et tragiques d'un autre point de vue. À noter l'apparition brève d'une poignée de Turks, mais ça reste magrichon et certains se retouvent dans Crisis Core. Ça reste néanmoins assez fidèle dans les grandes lignes. Sympathique pour se faire un petit rappel de cette sombre époque du jeu, mais loin d'être transcendant ou riche en données.
- On the Way to a Smile -
Ainsi s'intitule cet OAV de 25 min mettant en scène Denzel, qui se déroule chronologiquement juste avant Advent Children. Fait plutôt surprenant : il n'y a pas une seule scène action, seulement et principalement l'histoire de Denzel durant certains événements au début et à la fin du jeu de base. Le garçon raconte ses souvenirs douloureux à un homme, comment il s'en sortait dans les taudis de Midgar (lieu où se déroule principalement l'intrigue). On n'en a apprend pas forcément plus sur l'histoire, mais, sans vouloir spoiler, on y découvre un peu plus sur l'univers de ce qui se passait à Midgar pendant que nos héros (pratiquement tous absents de cet OAV) étaient affairés ailleurs pour la quête principale. Un peu l'envers du décor dirais-je, narré de façon dramatique et quand même émouvante alors que poutant ça part de rien. On peut dire que Denzel est le héros de ce court métrage assez particulier. J'ai un peu mieux apprécié que le précédent, notamment pour le graphisme général, et puis ça a le mérite de se replonger dans Advent Children par la suite.
- Advent Children -
Le plus gros morceau de cette série de visionnage, surtout en visionnant la version longue (2h00), ce qui est le cas. J'avais découvert ce film d'animation avec la version courte standard (1h30-1h40), et bien qu'il y ait des scènes raccourcies, manquantes et censurées, c'est juste suffisant pour comprendre l'histoire dans les grandes lignes. Histoire qui se déroule deux ans après le jeu principal. Mais je recommande fortement la version longue qui montre tout et permet de voir des à-côté enrichissant un peu plus le scénario et rendant des scènes bien plus cohérentes. Que dire de ce AC ? Le scénario fait suite à la chute du Météore et aux traces qu'il a laissées sur son sillage tel un virus, à savoir les géostigmates de Jénova présents dans la Rivière de la Vie. On y retrouve nos héros, principalement Cloud et Tifa qui sont le mieux mis en scène à mon avis, de nouveaux ennemis profitant de la situation de la planète et ayant un but précis. Un prétexte à un sentiment de déjà vu, en quelque sorte, mais en accord avec la conjoncture scénaristique. Pour un film d'animation qui a vu le jour en 2005, il s'agit sans nul doute d'un des plus beaux qui j'ai pu voir et aujourd'hui encore, il n'a pas pris une seule ride. Un vrai régal pour les mirettes. Bien sûr, d'autres têtes connues sont également présentes, à noter un bon traitement sur les Turks (en particulier Reno et Rude) qui en fait savoir un peu plus à leur sujet dans le genre mode de vie.
L'action est très présente et frénétique, avec des scènes de combat épiques que ce soit en moto, dans les airs ou sur la terre ferme. Et même si c'est totalement surréaliste et que ça dépasse de loin les lois de la physique, il n'en reste pas moins une belle chorégraphie et une animation assez fluide pour l'époque. Une véritable prouesse technique. Denzel est aussi assez mis en valeur, et on peut d'ailleurs faire le lien avec son OAV se déroulant antérieurement via certaines scènes. Le film se veut émouvant par moment, grâce à quelques flashbacks et scènes attendrissantes nous plongeant dans les enjeux dramatiques des conséquences du Météore mais aussi de certaines erreurs du passé. La fatalité est souvent de mise.
C'est vraiment un film merveilleux, même si, à première vue, il n'a pas l'air indispensable. Mais pour les fans FF7, c'est un vrai cadeau et c'est en partie ce qui a fait évoluer la compilation de ce septième épisode de la saga Final Fantasy. Les musiques restent somptueuses (pour une bonne partie, du moins), dont certaines reprises du jeu original pour les thèmes les plus épiques et connus avec une réorchestration digne de ce nom, même si dans l'absolu elles n'atteignent pas le degré d'excellence des originales. Ça n'en reste pas moins une bonne alternative. Mais, de toute façon, globalement, même si l'univers et l'ambiance sont ultra fidèles et que le script se présente comme une bonne alternative au jeu originel, le film ne peut se révéler aussi impactant et mémorable que le jeu dont il fait suite. C'est ce que j'en tire en tout cas. Et plus je le regarde, plus je m'en convaincs.
- Dirge of Cerberus -
Dernier épisode en date de la compilation au niveau chronologique. Ici, il s'agit tout simplement d'une compilation bête et méchante des cinématiques du jeu faites en images de synthèse. Il y en a pour un peu plus d'une demi-heure de visionnage. J'ai l'impression que les cinématiques sont d'un peu moins bonne qualité d'ailleurs que par rapport un jeu, légèrement en déça. Il n'y a que peu d'intérêt à revoir ces cinématiques pour comprendre l'histoire, surtout pour quelqu'un qui n'a jamais fait le jeu ou qui veut juste se contenter de connaître l'histoire sans toucher au jeu, parce que les cinématiques in-game sont assez nombreuses et cela laisse au final un gruyère scénaristique par manque de données. Mais pour quelqu'un qui a fini le jeu maintes fois, comme moi, et souhaite se remémorer l'ambiance et l'univers post-Advent Children, c'est toujours sympa. Petit plus : les voix sont en japonais, contrairement au jeu qui dispose d'un doublage US (je l'avais trouvé pas mal mais sans plus, ayant préféré avoir des voix japonaises). Une scène bonus et quelques trailers le sont dans le propre jeu, mais c'est tout. Je fais partie de ceux qui avaient apprécié cet opus si injustement décrié. Parce qu'il mettait en scène un des personnages du jeu (personnage caché, qui plus est) et permettait de se replonger dans l'ambiance FF7 dans des environnements full 3D. Vincent Valentine, personnage mystérieux et charismatique ayant des liens avec la Shinra mais aussi Hojo et Sephiroth. Avec l'histoire de Lucrécia que j'ai trouvée chouette. J'avais adoré les musiques et tout particulièrement les thèmes de GACKT (Redemption que l'on retrouve dans cette compile au format OAV).
Je vais m'attaquer à quelques vieilles oeuvres de Go Nagai dans les jours à venir, pour changer, étant un gros fan du monsieur.
Modifié par Ragna, 31/10/2019 - 15:41.