Oui pareil :lol: J'ai beaucoup de mal à comprendre ce que les détracteurs en attendaient je voulais du DQ j'ai eu un DQ et j'en suis bien content, à part un début poussif je vois pas le temps passer dessus (presque atteint les 100h).
Ben moi j'en attendais un DraQue dans le plus pur style de la série, donc avec des changements dans la façon de raconter une histoire somme toute classique. Et j'ai eu un DraQue qui imite DraQue, sans une once de prise de risque. C'est ça le problème.
Ils ont tout simplement repris la formule DraQue VIII, très sympa au demeurant même si c'est pas la plus originale (mais c'est celle qui fait le plus "gros rpg") mais en lui apportant deux-trois modifs qui ne vont pas dans le bon sens :
On avait un système de tension tactique et interactif ? On te met un système d'hyperactivité qui fait la même chose mais sur lequel tu n'as aucune prise.
T'avais un système d'alchimie qui permettait d'expérimenter, potentiellement de builder très tôt dans le jeu, en gros très flexible ? On te donne un système de forge complètement cloisonné puisque les recettes sont obligatoires et données au compte-goutte.
T'avais un système de de recrutement des ennemis ? Ben là t'as plus rien.
Et je ne parle pas de la calibration de la difficulté du jeu qui va à l'opposée de la méthode Dragon Quest habituelle. C'est très accessible mais beaucoup trop en fait. J'ai pris deux KO en 50h, les deux fois en même temps sur un superkill d'un mimic. le reste du temps je roule sur le jeu alors que j'évite énormément de combats, juste parce que je forge ce que je peux. Et j'ai jamais mis plus de 4 tours pour les combats de boss.
Evidemment tout n'est pas à jeter. Le système de "spherier" est une évolution méliorative des arbres de skills du VIII, le fait d'avoir jusqu'à 8 persos dans l'équipe au lieu des 4 fixes ça ouvre énormément les possibilités. Y'a quelques bons moments, mais rien de bien marquant.
En fait j'ai l'impression de "jouer à DraQue" au lieu de "jouer à DraQue V/VII/IV" etc. Les prerequis de la licence sont bien là mais pas la personnalité inhérente à chaque opus.