En voici la teneur (orthographe inchangée). L'intervention de gendarmerie se situe le 19 novembre.
"(...) Soudain , la porte s'est ouverte, laissant entrer deux gendarmes... Enfin non, pas exactement !!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait !) et un gendarme très gros.
Le chauve nous a dit : « Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Enfin il a dit ça, à peu près... Je me rappelle surtout du « Quand il mord, ça pique ! »
Le chien s'appelait Bigo. Bigo s'est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée. Le chien s'est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! » Elle a rangé son sac, s'est levée et s'est apprêtée à sortir mais le dresseur l'a repris vite : « Et ton manteau ! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.
Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s'empresser de me faire sortir. Dehors m'attendait une petite troupe de gendarmes...
Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. (...) Quand ils eurent fini, ils s'emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n'étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme. Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.
C'était à mon tour ! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes.....
"On dirait qu'elle n'a pas de hasch, mais avec sa tête, mieux vaut bien vérifier"
Je décris : Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme : « On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais... » (Le père de Zoé a expliqué à @si qu'elle est coiffée avec "une petite tresse colorée" et "un petit piercing dans le nez", ndlr) Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle ! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas !!!!!! Je dis à l'intention de tous « C'est bon arrêtez, je n'ai rien !!!! » La fouilleuse s'est arrêtée, j'ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m'a dit : « tu peux ranger ! ». J'ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j'habite."