Enfin terminé l'intégrale SG1, après deux abandons près de la fin, une première fois lors de la diffusion originale (manque de temps pour regarder) et une autre je ne sais même plus pourquoi.
- Le film Stargate, alias l'épisode 0 de la série. A mon, goût l'un des meilleurs de la filmographie de Rolland Emmerich. Un Kurt Russell au sommet de sa gloire (et cette coupe en brosse de tueur!) épaulé de James Spader, et les bases de la futur série sont posées. Grosse production d'époque de 55 millions de dollars (et encore, les producteurs étaient prêt à mettre 100 millions sur la table) qui invite au voyage vers l'inconnu, agrémenté d'action et d'effets visuels/spéciaux solides (mais ayant assez mal vieilli aujourd'hui) le tout accompagné de la bande-son de David Arnorld. Un film qui devait être le premier d'une trilogie, mais MGM racheta les droits pour en faire une série TV, Brad Wright, le futur patron de celle-ci, sentant le filon.
-Stargate SG1, la série qui me fit définitivement aimé la science-fiction et tout ce qui tourne autour. Un casting tout nouveau tout beau avec Richard Dean Anderson en tête d'affiche. Il apporte énormément au personnage du Colonel O'Neill (qui gagne un "L", façon de bien montrer la transition avec le O'Neil d'origine), le format longue durée d'une série TV obligeant à faire évoluer un minimum ses persos. Les 8 premières saisons sont un mélange d’épisodes suivant une ligne directrice (les Goa'ulds, la recherche de nouvelles technologies pour contrer cette menace qui nous dépasse) et de stand-alones invitant au voyage, avec une foultitude de thèmes abordés. Une partie des épisodes des premières saisons ont plutôt mal vieilli mais l'ensemble se savoure encore avec plaisir. Certains épisodes sont mêmes devenus cultes ("Window of Opportunity "ou "The Fifth Race" qui parleront à coup sur aux fans). La qualité monte exponentiellement avec les années, les budgets de plus en plus confortables permettant à la série de bénéficier d'effets visuels de meilleures qualités. Des intrigues parallèles sur le long-terme pointent le bout de leur nez (les Tok'Ras, le NID) et de nouveaux méchants viennent compléter le background (Réplicateurs) déjà bien solide. La fin de la saison 8 faisait une excellent fin la plupart des intrigue principales y trouvant un dénouement, mais les producteurs décident de continuer le show en parallèle des Atlantis censés remplacer à l'origine SG1. Deux nouvelles saison, de nouveaux acteurs récurrents (Beau Bridges et ses sourcils, Ben Browder et son cynisme "O'Neillien" et bien sur Claudia Black complètement intenable et juste géniale) et nouveaux bad guys (les Oris, l'Alliance Lucienne). Fini les stand-alones, l'univers SG1 est suffisamment riche pour permettre à la série de se contenter de suivre les intrigues principales et secondaires (on a même droit une explication d'ordre scénaristique justifiant la fin des missions d'explorations). Les Oris font figures de méchants ultimes et remettent les humains dans la situation de départ (confrontés à un ennemi bien trop puissant pour eux, se demandant à chaque problème comment ils vont bien pouvoir s'en sortir). J'ai eu un peu de mal à accrocher à cette nouvelle partie du background, surtout dans la saison 9, où ça traine un peu en longueur, jusqu'au final de haute facture. La saison 10 va à contrario à 200 à l'heure, c'est une vraie course contre le temps pour les héros, la menace pesant sur eux se faisant plus pressante. L'intrigue de l'épisode final est énorme, il pourrait faire un film de deux heures à lui tout seul. Gros carton rouge sur le traitement final des Asgards, expédiés en 5 minutes chronos alors que c’est juste la race alien la plus mythique de la série. Un long-métrage suivra pour conclure l'arc narratif principal laissé en suspens.
-The Ark of Truth reprend les évènements là où ils ont été abandonnés. On a enfin le fin mot de l'histoire sur ce très bon film emmenant les héros au cœur de la galaxie des Oris. Une triple intrigue montant progressivement en puissance et permettant de boucler la boucle.
-Continuum fait office de cerise sur le gâteau. Axés sur Ba'al, le seigneur su système le plus filou de la galaxie, on se retrouve avec un film abordant le voyage dans le temps avec brio. C’est l'occasion de voir trouze milles personnages revenir sur le devant de la scène. Un film pour les fans de la série donnant enfin un dénouement à Ba'al et au Tok'Ras.
- Children of the Gods pour terminer. Remasterisation du pilote 12 ans après, on se retrouve avec un film en HD, remontés (des scènes sont enlevées, d'autres rajoutées), une nouvelle bande-son venant remplacer celle de Joël Goldsmith qui s'était jusque là occuper de toute la série, et de nouveaux effets visuels plus modernes. Un second souffle bienvenue, si ce n'est que le nouveau montage des dialogues donnent lieu à deux-trois incohérences, certains effets visuels restent d'origine et côtoient les nouveaux (et ça fait un peu tâche) et le final se voit amputer d'une scène-clé qui amène le fil rouge de l'épisode suivant. Dommage...